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Titre : Bulletin de l'Œuvre de Sainte Clotilde

Devient :

- Bulletin de Notre-Dame Auxiliatrice et de Sainte Clotilde en (1906)

- Bulletin de l'Archiconfrérie des patronages [sous le vocable de Notre-Dame Auxiliatrice et de Sainte en (1914)

- Patronages et cercles de jeunes filles en (1930)

Date(s) :

1897 - 1935

Organe :

Commentaire organe : L'Œuvre de Sainte Clotilde fait partie de l’Œuvre générale des patronages puis de l’Archiconfrérie des patronages, fondée en 1851 par le vicomte de Mun et l’abbé de la Bouillerie.

Responsable(s) : Responsable de l’Œuvre : abbé L. Lenfant, puis abbé J.B. Audouin. Président de l’Œuvre générale des patronages puis de l’Archiconfrérie des patronages : Mgr d’Hulst puis Mgr H. Odelin.
Présidente générale de l’Œuvre : comtesse de Blacas ; présidente : Mme Ch. Hebert. Directeur général : Mgr Roland-Gosselin, évêque auxiliaire de Paris.
Responsable de la rédaction au début : abbé Coqueret.
Gérants successifs : V. Lecerf, L. Péjot, A. Gruet.

Description matérielle : Parution trimestrielle. 30 cm, 170/110 p., 3/10 F.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Sièges sociaux successifs : 19 rue Nitot, 72 bd de Sébastopol, 11 puis 17 rue Hamelin, 66 av. Ledru-Rollin 76 rue des Saints-Pères.

Objectif : Objectif de l’Œuvre de Sainte Clotilde.

« L’Œuvre de Sainte Clotilde a pris naissance dans le couvent de Sainte Clotilde à Reuilly. Les jeunes filles de la pieuse maison suivaient les exercices de la retraite annuelle […]. Le prédicateur avait flétri les vies inutiles […] feux follets de l’intelligence et de la fortune. La parole tomba dans des âmes généreuses, capables de dévouement et de sacrifices pour leur réalisation. Il fut décidé par ces jeunes filles et par ces jeunes femmes du monde qu’elles consacreraient leur temps libre, leurs ressources et leur cœur aux jeunes filles de nos faubourgs, abandonnées à elles mêmes après leur première communion ; elles soutiendraient les patronages déjà créés pour ces enfants ou en construiraient de nouveaux ; elles les y accueilleraient le jeudi et le dimanche ; elles se mêleraient à leurs jeux, se feraient leurs catéchistes, leurs sœurs, leurs mères ! […].
Les religieuses de Sainte Clotilde cultivèrent les premières la plante bénie. Éducation de premier ordre, dévouées à leurs élèves […] elles sont en même temps des esprits larges, des cœurs d’apôtres, des âmes vraiment catholiques […].
L’Œuvre de Sainte Clotilde […] regarde ce qui reste à faire … ces 30 à 40 000 jeunes filles, sortant des écoles communales et qui ne reçoivent aucune formation religieuse, faute d’abris pour les recevoir chaque dimanche … et elle appelle à son secours toutes les bonnes volontés. Elle s’est mise avec joie sous la dépendance de l’Œuvre générale des patronages, fondée par Mme la baronne de Ladoucette, dirigée avec tant de dévouement par M. l’abbé Odelin et qui étend sa sollicitude aux patronages congréganistes comme aux autres » (n° 1, novembre 1897).

« L’Œuvre de Sainte Clotilde a pour but de soutenir et de créer dans le diocèse de Paris des patronages pour les élèves et les anciennes élèves des écoles communales ».

De l’Œuvre générale des patronages.

« L’Œuvre des patronages née à Paris en 1847, devenue en 1851 l’Œuvre générale, érigée en archiconfrérie en 1865 par Pie IX, elle a pris, il y a deux ans une extension nouvelle par sa fusion avec l’Œuvre de Sainte Clotilde […].
Inspirées des meilleurs sentiments mais paralysées par leur isolement, une multitude d’œuvres similaires disséminées sur notre sol de France, réclamaient lumière, inspiration et soutien. La rencontre devait se faire en cette charité qui crée l’union, concentre les efforts, multiplie les forces et assure la victoire.
Aussi l’évènement capital de cette année est-il l’extension sûre et rapide de l’Œuvre générale des patronages en province […].
Chaque comité garde son indépendance et son autonomie ; il est uni à l’Œuvre générale par les liens spirituels de l’Archiconfrérie […]. Pour assurer le fonctionnement des multiples services qui se rattachent à l’Œuvre, il a été établi diverses commissions : des catéchismes, du Bon Conseil, des bibliothèques et publications, du vestiaire, des hôpitaux, des voyages de vacances, des patronnes chrétiennes » (abbé Igonel, mai/juillet 1908).

De l’Archiconfrérie.

« L’Archiconfrérie des patronages a pour but de réunir en une pieuse association tous les patronages des jeunes filles existant en France, Belgique et pays de mission, de préserver leur innocence, de les instruire, d’assurer leur persévérance dans la piété.
Elle leur donne comme protectrice la très sainte Vierge, mère de Dieu.
L’Archiconfrérie des patronages érige les confréries diocésaines. Les confréries diocésaines érigent les confréries paroissiales. Les confréries paroissiales donnent les affiliations individuelles » (4e de couverture

Et de la revue.

La revue se définit comme « Organe de piété et d’apostolat, spécialement destiné aux Dames du monde et aux Associées de l’Œuvre de Sainte Clotilde ».

« Pour qui et pourquoi ce bulletin ?
Pour vous d’abord, qui voulez bien vous intéresser à l’Œuvre de Sainte Clotilde, coopératrices zélées, associées actives, généreuses donatrices. N’était-ce pas un devoir de vous mettre au courant de ce que deviennent vos efforts, vos aumônes et vos prières et les espérances de la moisson que vous préparez au Père de famille ?
Pour vous ensuite, âmes élevées, excellents cœurs, qui ne connaissez pas encore l’Œuvre. Vous nous serez reconnaissants de vous avoir fait connaître un des plus efficaces moyens d’être utiles à des jeunes âmes en détresse, et par elles à la cause de la famille, de votre cher pays et de Dieu même !
Pour vous encore, esprits cultivés, riches imaginations, intelligences pleines d’idées pour le bien et qui ne savez qu’en faire. Ce bulletin sera une tribune où vous pourrez parler tout à votre aise de la jeune fille du peuple et de la jeune fille du monde […].
Ce petit bulletin, il est surtout pour vous, chères enfants, qui ne le liraient pas, âmes baptisées qui ne connaissez votre Dieu que par les blasphèmes d’une famille ou d’un atelier irréligieux. Nous voulons arriver jusqu’à vous ; nous voulons faire parvenir le doux rayonnement du Christ jusqu’à vos ténèbres, jusqu’à vos souffrances, jusqu’à votre cœur ; mais pour cela, il faut des patronages. Pour créer des patronages, il faut des ressources ; pour obtenir des ressources, il nous fallait aller jusqu’à nos bonnes et dévouées lectrices […].
À toutes, redites et répétez : “Priez, donnez, abonnez vous” » (n° 1, novembre 1897).

Contenu.

– Articles sur les patronages des jeunes filles : organisation, vie, instruction religieuse…, incitations pour en créer de nouveaux.
– Vie de l’Œuvre de Sainte Clotilde qui fédère 11 patronages en 1898, 92 en 1906 puis vie de l’Archiconfrérie. Nouvelles d’œuvres charitables et d’associations de la jeunesse féminine catholique.
– Doctrine religieuse, vie de saints, fêtes, apostolat, piété, retraites…
– Brèves histoires pieuses, légendes, récits historico-religieux, vies exemplaires.
– Qualités morales dont doit faire preuve la jeune fille.
– Bibliographie ; poèmes ; pièces de théâtre pour patronages, jeux.
– Nécrologie ; iconographie.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : D. 11462 (1897 - août 1906 : Bulletin de l’Œuvre de Sainte Clotilde ; 1906 - 1908 : Bulletin de Notre Dame auxiliatrice…), 4° R. 2455 (1908 - 1913 : Bulletin de Notre Dame auxiliatrice… ; 1914 / 1920 - 1928 : Bulletin de l’Archiconfrérie des patronages…), Jo. 63509 (1930 – 1935 : Patronages et cercles…).