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Titre : Jeune (Le) ouvrier

Sous-titre : Revue destinée au patronage des apprentis et des jeunes ouvriers puis Revue consacrée aux œuvres de la jeunesse : sociétés de jeunes ouvriers, patronages, etc.

Date(s) :

1856 - 1861

Organe :

Filiation(s) :

Commentaire filiation : La Revue des associations catholiques pour la classe ouvrière prend sa suite morale (voir aussi à ce titre).

Responsable(s) : Président de l’association et directeur la revue : abbé Auguste Le Boucher, directeur de l’Œuvre de Notre-Dame-des-Champs à Angers ; vice-président : abbé Timon-David ; en 1861 secrétaire de la rédaction : Henry Jouin.
Gérant : A. Chaillou.
Rédigé par des ecclésiastiques.

Description matérielle : Parution mensuelle. 24 cm, 250/420 p., 5 F.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Siège social : 9 rue Saint-Laud et 8 place de l’Esvière.

Objectif : « Pourquoi, nous sommes-nous dit, les œuvres de jeunes ouvriers n’auraient-elles pas à leur usage, à leur service, quelque chose de semblable à la Bibliographie catholique ? […] Parmi toutes ces créations du zèle et de la charité chrétienne, celles qui fourniront à notre revue la matière ordinaire de ses publications, ce sont ces associations connues sous le titre d’œuvres de la jeunesse, à Marseille, de Notre-Dame de Toutes-Joies, à Nantes, de Notre-Dame-des-Champs, à Angers, de Notre-Dame-de-Nazareth, à Paris, de Notre-Dame-de-Beauregard, à Laval, etc. ; associations plus aisées à citer qu’à définir, mais dont on peut résumer le caractère commun dans cette devise adoptée par le vénérable abbé Allemand, fondateur de la première qui ait existé en France : jeu, instruction religieuse, prière.
Faire connaître ces œuvres, les propager, les relier fortement entre elles, les soutenir, les développer, les compléter les unes par les autres ; les amener ainsi, peu à peu, au degré de perfection et d’utilité qu’elles comportent, tel sera l’objet habituel de nos efforts » (A. Le Boucher, n° 1, 1856).

« Aujourd’hui la jeunesse ne respecte rien : ce mot, devenu proverbial, dit toute la profondeur du mal ; il donne en même temps la raison de nos œuvres et les indique comme remède. Nos œuvres de jeunesse ne sont pas des académies […] ce sont des écoles cependant, et des écoles où l’on apprend ce qu’il y a de plus fondamental et de plus nécessaire dans la vie ; on y apprend la science du respect […].
Rendre les jeunes gens meilleurs et plus heureux, dans l’intérêt de la famille et de la société : tel est le but élevé de nos œuvres » (juin 1858).

En 1861 la rédaction décide de s’adresser directement aux jeunes ouvriers « Aujourd’hui mes amis, Le Jeune ouvrier devient votre journal. C’est à vous et de vous qu’il parlera désormais. Nous y causerons avec vous et de vous et de nous, de vous surtout » (mai 1861).

Contenu.

– Instructions adressées aux directeurs de patronage ; conseils pour fonder et animer des œuvres de jeunes ouvriers.
– Chronique des activités d’œuvres et patronages de jeunes ouvriers dans toute la France, renseignements concernant leurs fondation, situation actuelle, buts…
– Bibliographie.
Puis aussi :
– Correspondance entre directeurs de patronage et œuvres.
– Récits de vie instructifs, vie de saints, causerie morale.
– Nouvelles ; jeux d’esprit

Table des matières.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : R. 39373/77.