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Titre : Maternité

Sous-titre : Idéale revue de propagande mutualiste [philanthropique] des accoucheuses et puéricultrices françaises puis Organe de propagande nationale, protectrice de la mère et de l’enfant, soutien et guide de l’adolescence sans foyer familial

Devient :

- Vigilante (La) maternité pour l’enfance en (1938)

Date(s) :

1922 - 1934

1938 - 1939

Organe :

Commentaire organe : Organe de l’Association des accoucheuses et puéricultrices de France qui compte 8 000 accoucheuses en France, dont 756 pour Paris, et à partir de 1930, de la Ligue des parrains et des marraines ainsi que du Foyer des enfants nationaux.

Responsable(s) : Directrice-fondatrice de la revue : Blanche Barbier, sage-femme et accoucheuse puis, présence d’un rédacteur en chef : Émile Gabriel, animateur de sociétés de prévoyance et de mutualité, qui deviennent Mr et Mme Gabriel-Barbier.
Présidente fondatrice de l’Association des accoucheuses : Mme F. Henry.
Rédigé notamment par des médecins.

Description matérielle : Parution bimestrielle puis mensuelle. 24/38 cm, 700/24 p., 10/20 F puis gratuit pour les souscripteurs. Le tirage varie de 2000 à 12 000 exemplaires.

Le sous-titre varie.

Lieu(x) d'édition :

Commentaire édition : Siège social : 3 rue Las-Cases puis à Contrisson (Meuse).

Objectif : « La présente revue indique, par son titre, le but qu’elle se propose : une propagande intensive et persévérante pour toucher tous les gens de bien, de cœur, d’esprit désintéressé, heureux de collaborer ensemble et mutuellement !
Tout d’abord, nous nous adressons à la belle corporation des accoucheuses et puéricultrices françaises, la plus belle et la plus importante des professions féminines, et nous lui demandons d’adhérer à la Ligue contre la mortalité infantile, au Comité national de défense contre la tuberculose [...]. Nous voulons que nos collègues de toutes les provinces, des colonies de notre belle France, se groupent autour de l’œuvre qu’elles choisiront, afin que soit claironné, par le résultat obtenu, le dévouement modeste, inlassable, compétent que prodigue chaque jour, individuellement, une accoucheuse et puéricultrice » (B. Barbier, n° 1, août 1922).

Le Foyer des enfants nationaux a pour but « de donner un parrain ou une marraine, quand ce sera possible à l’enfant tout petit ou à l’adolescent, orphelin de père ou de mère […]. Le Comité devra être le trait d’union entre les enfants qui deviendront les filleuls et les offres des parrains et de marraines, ceux-ci devront prendre l’engagement d’être tout acquis moralement au cher petit isolé, considéré trop longtemps comme un ‘paria’ » (janvier 1930).

Enfants nationaux c’est « les enfants n’ayant plus de père, de mère, ou ceux-ci s’étant dérobés volontairement ou involontairement, dès la naissance ou dans les années suivantes à la belle mission d’élever l’être qu’ils avaient procréé. La Ligue ne veut pas remplacer l’administration mais aider les administrations officielles ou privées pour amener l’émulation, changer l’ambiance ».

Contenu.

– Articles d’information professionnelle, nombreux articles sur le métier d’accoucheuse ; comptes rendus de congrès.
– Articles d’ordre général sur les progrès de l’accouchement et de la puériculture puis, notamment, études sur les problèmes de santé de l’enfant.
– Notes sur l’évolution de la natalité ; propagande nataliste.
– Nouvelles d’œuvres mutualistes proches : caisses de retraites pour sages-femmes, Comité national de l’enfance, …
– Portraits de personnalités du monde de la médecine ; articles médicaux.
– Liste d’abonnés - souscripteurs et de correspondants étrangers.
– Correspondance ; bibliographie ; publicité.

Lors de la reprise de parution de la revue, en 1938, le contenu s’appauvrit considérablement.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : Jo. 81625 (1922 - 1934 : Maternité; mq 1930), Fol. Jo. 2084 (inc. ; 1938 - 1939 : La Vigilante…).