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Presse de l'éducation
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Titre : Foi et éducation
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Sous-titre : Revue d’inspiration et de documentation chrétienne[s] pour éducateurs puis Revue trimestrielle de la Fédération protestante [des membres] de l’enseignement
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Date(s) :
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1931 - ⇒
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Organe :
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Commentaire organe : Le Mouvement est né à Nîmes en 1929. La revue est aussi organe par la suite de la Fédération protestante de l’enseignement créée en 1947. Celle-ci réunit les groupes provinciaux du mouvement et adhère à la Fédération internationale protestante de l’enseignement.
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Commentaire filiation : En novembre 1932, la revue absorbe Plus haut.
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Responsable(s) : Président du Mouvement puis de la Fédération : Louis Perrier, professeur à la faculté de théologie de Montpellier, Paul Ricoeur, René Fréchet, Gabriel Boulade, René Lacoumette, Frédéric Kirchner, Anne-Marie Goguel. Directeurs successifs de publication : L. Michel, instituteur, A. Meissonnier, J. Lamblard, instituteur, E. Corbière, Jacques Blondel, Geneviève Ray-Lacoumette, Christiane Minssen ; pendant la guerre correspondant à Paris : Aimé Viala ; responsable administrative : Mlle Monod. Rédacteurs en chef successifs : Pierre Rouger, pasteur, Janine Kohler, G. Ray-Lacoumette et Christiane Minssen remplacée par Sylvie Monfrini. Comité de rédaction après la guerre : Dr Louis Perrier, André Meissonnier, L. Michel, Dr Daniel Vernet, André Bertrand, François Gay, Alice Leenhardt, V. Bonnet, Jean Ebersolt, Pierre Martin, Jean Pavillard, Elie Vareilles, René Voeltzel, Mlle F. Bouret, André Jacques, Daniel Pic, R. Fréchet, Mireille Baumgartner, Pierre Fontanieu, Paul Grojeanne, Henri Dubief, Marguerite Soulié, Mlle M. Charlot, M. Lecoq, Edmée-Claire Perrier, J.C. Amalric, Marie-Claude Weiss, Germaine Mehl, Jacqueline Happel, Jean-Claude Widmann, Jean Chabrerie, Geneviève Robida, Pierre Tuetey, Violaine Weben, Ève-Marie Chardard, Dominique Fabre.
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Description matérielle : Parution successivement trimestrielle, irrégulière, mensuelle, bimestrielle puis trimestrielle. 21/30 cm, 60/360 p., 5/800 AF puis 8/120 NF ; 675 abonnés en 1949. À partir de 1973, en raison de difficultés financières, la revue paraît sous forme ronéotypée.
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Lieu(x) d'édition :
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Editeur(s) :
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Commentaire édition : À Rennes pendant la guerre. Sièges sociaux successifs : 45 rue Notre-Dame (Nîmes), Anduze (Gard), 33 rue d’Antrain puis 13 rue Le Bastard (Rennes), 35 av. du Parc-Montsouris puis 47 rue de Clichy (Paris).
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Objectif : Objectif du Mouvement.
Le mouvement trouve son origine dans les camps organisés depuis 1922 par les Unions chrétiennes des jeunes filles du Gard puis aussi de l’Hérault, camps spécialement destinés aux institutrices. Des cours y étaient donnés par des professeurs de faculté, des éducateurs et éducatrices, des pasteurs et des missionnaires. Dès 1927, des camps furent aussi organisés pour les instituteurs par les Unions chrétiennes des jeunes gens de Languedoc et de Provence.
« Les membres et amis chrétiens de l’enseignement se groupent sans distinction de désignation ecclésiastique et de parti politique, dans le but de s’aider à mieux connaître les propos de l’Évangile et à mieux les vivre. Ils se proposent de développer leur culture personnelle générale et leur connaissance de l’enfant, à tous les points de vue, pour augmenter leur valeur pédagogique. Partisans de la liberté de conscience et respectueux de la neutralité scolaire nécessaire dans un État laïque ils veulent réaliser leur tâche le plus parfaitement possible » (statuts, 1939).
Et de la revue.
« Notre petite revue, tout en désirant être l’organe de tous les éducateurs, a cependant, tout spécialement en vue de répondre aux besoins des membres chrétiens de l’enseignement primaire, qui désirent loyalement unir la fidélité à leur foi avec la fidélité qu’ils doivent à leur pays dont ils veulent rester les fonctionnaires dévoués, consciencieux et respectueux. Nous reprenons pour notre propre compte, les pensées de M. le pasteur P. Gounelle (‘Christianisme au XXe siècle’ du 25 décembre dernier), nous désirons rester “fidèles au principe de l’école laïque, tel qu’il a été reconnu par la loi de 1882, proclamé à maintes reprises par ses promoteurs, et confirmé par l’instruction ministérielle du 20 juin 1923”. Notre mouvement voudrait aider à se former une élite d’éducateurs, et contribuer, pour sa faible part, à la qualité de l’instruction primaire en France. Nous essayerons de compléter ce qui existe, ce qui est acquis, en pédagogie, par des données techniques qui pourront être spécialement utilisées par les membres de l’enseignement laïque. Nous désirons encourager les anciens élèves de nos écoles confessionnelles entrés au service de l’État. Servir de lien entre eux, les stagiaires titularisés et ceux qui sont passés par les écoles normales, afin que toux ceux qui ont les mêmes aspirations, quoiqu’ayant passé par des chemins différents, apprennent à se connaître, se sentent moins isolés, se tendent une main fraternelle et voient se développer cette piété agissante et sûre, source et conséquence de tous les réveils religieux ! Désirant rester laïques et refusant de nous inféoder à tout cléricalisme, respectant tous ceux qui travaillent dans le même sens que nous […] nous aspirons à servir davantage, et de mieux en mieux, Celui en qui nous avons foi » (n° 1, janvier/février 1931).
« Depuis plusieurs années, de nombreux amis de notre mouvement nous ont demandé un bulletin les tenant au courant de nos activités, de notre programme, de nos projets [...]. Il fera connaître, par son rayonnement, notre point de vue aux membres de l’Enseignement. Notre époque est une époque de crise dans tous les domaines. Celui de l’Éducation est particulièrement atteint. Les multiples solutions proposées à l’attention des intéressés nous paraissent négliger le facteur essentiel de la Foi, inspirateur de toute vraie éducation et moyen efficace de développement complet de la personnalité humaine. Nous nous efforcerons de préciser le contenu de ce facteur, d’en montrer l’efficacité indiscutable mais, dès ce jour, nous tenons à dire quelle sera notre source de documentation, en un si grave sujet : La Bible » (n° 1, janvier 1931).
Puis de la Fédération et de la revue.
« Notre mouvement et sa revue se situent au point de rencontre d’une foi et d’une tâche - d’une foi qui nous lie aux grands événements et aux grandes exigences qui constituent la Révélation chrétienne - et d’une tâche d’éducation qui nous lie à un milieu de travail. Nous entendons rattacher les problèmes, que notre travail et que notre milieu nous proposent, aux principes de vie que notre foi nous impose. Aussi ne cesserons-nous pas ce mouvement de va-et-vient entre une vie religieuse, qui tend à s’exiler des questions de métier, et une vie professionnelle qui tend à se retrancher des inspirations que notre cœur reconnaît. Nous voulons ne pas être des hommes divisés entre ce qu’ils croient et ce qu’ils font. Notre revue ira donc de la méditation religieuse, orientée vers les problèmes d’éducation, aux études techniques, rattachées en retour à leurs racines spirituelles. La Fédération pose aux mouvements d’enseignants protestants déjà existants, et qui accepteraient de se joindre à nous dans le cadre de nos statuts, une autre condition qui n’est pas exactement spirituelle comme la précédente. Notre enseignement public, et l’État qui le dirige, reposent sur un principe constitutionnel : à savoir la laïcité, entendue 1° comme une abstention de celui qui enseigne concernant le fondement religieux ou philosophique de la morale privée et civique ; 2° comme un respect réel de toutes les convictions portant sur ce fondement ; 3° comme un enseignement effectif et positif d’une morale commune issue des traditions qui ont fait la conscience contemporaine. Cette laïcité est comme un pacte signé par ceux qui veulent que la Cité soit viable en dépit de la rupture de l’unité spirituelle de l’homme moderne. Ce pacte nous le signons aussi et nous demandons à nos adhérents de le signer. Un troisième groupe de remarques s’impose pour situer plus exactement notre fédération et ses intentions. Par son recrutement même, elle a un caractère professionnel. Il importe dès lors de la distinguer des syndicats dont elle ne saurait tenir lieu [...]. La fédération n’est ni de près ni de loin un syndicat protestant. Elle est une amicale de membres protestants de l’enseignement public et de l’enseignement privé, à travers des mouvements et des groupes dont le souci d’étude ne tient pas lieu d’action syndicale » (P. Ricœur, décembre 1947).
Contenu.
– Articles d’inspiration religieuse, d’éducation et de morale chrétiennes ; explications bibliques, prières. – Méditations, s’appuyant sur la Bible, sur le rôle et les devoirs des enseignants, les qualités requises, la vie intérieure de l’institutrice isolée. – Articles sur la santé, la psychologie et l’éducation des enfants et des adolescents, l’enfance malade ou arriérée. – Notes sur l’organisation de l’école protestante ; réflexions sur le rôle de l’instituteur protestant, comptes rendus de congrès protestants sur l’enseignement. – Les rapports de l’humanisme et de la Réforme, histoire de l’éducation protestante, récits sur l’histoire du protestantisme. - Articles sur l’école chrétienne, l’école et la société, l’école dans le monde, l’école dans différents pays de l’Europe, et en particulier les écoles en Suisse, l’éducation selon Montessori. – Articles sur l’enseignement, la didactique des disciplines, les réformes de l’enseignement, l’enseignement technique. – Positions des enseignants chrétiens face à l’actualité sociale : syndicalisme, grèves, enjeux de la laïcité, la laïcité des enseignants chrétiens dans l’enseignement public, le rôle de l’éducateur protestant, la pédagogie protestante. – Nouvelles des groupes d’enseignants protestants en France et à l’étranger. – Articles sur les missions protestantes en Afrique, l’enseignement dans ce continent, en particulier à Madagascar. – Articles de culture générale, historique, ethnographique, sociologique. – Les préoccupations actuelles de la société : l’école, la famille, la violence, l’immigration, l’éducation morale et civique, l’écologie, l’enseignement des enfants déficients. – Présentation des camps de plein air organisés par des associations chrétiennes. – Vie de la fédération en France et à l’étranger, compte rendu de ses congrès, liste des correspondants locaux. – Biographies, bibliographie, correspondance, poésies.
Numéro spécial d’hommage à Simone Weil, en avril 1950.
Table des matières.
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Mot cle(s) :
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Cote : Cote BnF : Microfiche 8° R. 38778 (inc. ; 1931 - 1940, 8° R. 38778 (1941 - 1972), 4° R. 14269 (1973 ->).
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