INSTITUT FRANÇAIS DE L'ÉDUCATION

   Vous êtes ici : Résultat de la recherche » Revue

Presse de l'éducation

Recherche


Titre : Jeune (La) française

Date(s) :

1904 - 1904

Filiation(s) :

Commentaire filiation : Absorbée par La Femme nouvelle (voir aussi à ce titre).

Responsable(s) : Gérant : Louis Kreis.
Directrice : Mme E. Roy.

Description matérielle : Parution bimensuelle. 48 p./n°, 6 F.

Lieu(x) d'édition :

Commentaire édition : Siège social : 51 rue Saint-Georges.

Objectif : Objectif et Contenu.

« C’est aux jeunes filles et aux mères que nous nous adressons, mais nous souhaitons que tous les membres de la famille puissent nous lire avec intérêt, et que la jeune fille qui parle de nous dans le cercle du foyer soit toujours sûre d’être écoutée, même d’un frère un peu moqueur.
Nous désirons qu’une femme puisse trouver dans nos pages tout ce qu’elle doit connaître des grands événements contemporains, et des faits essentiels qui marquent le mouvement des idées modernes […].
Chaque numéro contiendra : une chronique de la quinzaine ; une revue des revues et une bibliographie ; un article littéraire sous la rubrique “Choses et autres” ; alternativement une revue des livres et une revue scientifique ou géographique ; des sujets de concours ou un compte rendu des compositions envoyées ; une “critique de la mode”.
Les autres articles porteront sur des sujets variés, d’intérêt pratique ou d’éducation générale. Enfin, nous publierons dans chaque numéro une tranche de roman, une nouvelle et une comédie […].
Aux mères qui désirent suivre de très près le développement intellectuel et moral de leurs filles, nous sommes prêts à donner, quand on nous sollicitera, tous les avis qui nous seront dictés par une expérience déjà longue de l’éducation féminine.
Aux jeunes filles qui ont terminé leurs classes, nous voulons que nos pages apportent cette occasion de recueillement qui leur manque parfois dans l’agitation de la vie quotidienne. Les études ne préparent pas assez directement à la vie réelle. La jeune fille, brusquement jetée dans le tourbillon mondain au sortir d’études un peu austères, se trouve souvent déconcertée. Nous l’entretiendrons encore des choses les plus belles et les meilleures qu’elle a appris à goûter, alors qu’elle écoutait, émue, la parole vibrante de ses maîtresses aimées ; mais nous voulons lui montrer ces choses d’un point de vue nouveau, pris dans la vie toute palpitante de réalité, en les rattachant étroitement aux devoirs et aux nécessités de chaque jour. Notre rêve, c’est de voir la jeune fille apporter de plus en plus dans la famille et dans la société, et pour le bonheur de tous, la grâce de son esprit, la solidité de sa raison, le sourire de son cœur » (n° 1, février 1904).

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : Microfilm 8° R. 21084.