Commentaire filiation : Remplace Le Petit Poucet. Journal des enfants bien sages ; en décembre 1867, absorbe une nouvelle revue intitulée Le Petit Poucet. Journal des petits garçons ainsi que Le Petit Chaperon rouge (voir aussi à ces titres).
Le titre de Petit Poucet a connu de nombreux aller-retour. Il apparaît d’abord en 1851 pour s’arrêter en 1856 et reprendre en 1862 avec un contenu sensiblement très proche. Son promoteur est Charles Warée. Mais à la suite de nombreuses dettes celui-ci le vend en 1863 à Gabriel Richard qui l’embauche comme rédacteur. En 1866, G. Richard tente de lancer séparément un Petit Poucet destiné à présent uniquement aux petits garçons et un Chaperon rouge pour les petites filles. Les résultats ne devant pas être très probants, il décide de réunir toutes ses publications en décembre 1867 mais il semble s’arrêter en 1868.
|
Responsable(s) : Directeur : Gabriel Richard (pseudonyme de Richard Lesclide) ; rédacteurs : Charles Warée, F. Christorin, Daniel Siffran, André Gill, Armand Sinval, etc.
|
Objectif : « Le Petit Poucet à ses petits abonnés ou Petit bonhomme vit encore. Non, mes petits amis, il n’est pas mort car il vit encore !… Dieu merci, oui, et, non seulement ce pauvre Petit Poucet, auquel vous avez donné tant de preuves de sympathie, vit encore, mais désormais il vivra longtemps, le docteur Richard aidant […]. Je suis si petit et si faible que mes forces ne me permettaient pas de supporter seul le fardeau de l’immense besogne que j’avais entreprise […]. Donc abandonné, et ne pouvant désormais marché seul, je cherchai dans ma petite cervelle un moyen de me retirer de ce mauvais pas, et je songeai à ma grand’tante La Mère gigogne » (n° 1, janvier 1864).
« Je suis pour vous, chers enfants, une vieille connaissance. Vous savez de longue date quelle sollicitude j’ai toujours eue à votre égard ; vous connaissez toutes les jolies inventions que j’ai faites pour vous plaire et pour vous amuser. Je ne trouve rien de plus charmant pour moi-même, en effet, que de vous distraire, que de développer chez vous cette grâce, cette gentillesse que vous ne sauriez conserver trop longtemps » (La Mère Gigogne, n° 1, janvier 1864).
Contenu.
– Contes enfantins, légendes. – « Promenades scientifiques enfantines » : astronomie, sciences naturelles, zoologie, beaux-arts. – Iconographie.
En 1866 et 1867, la revue reprend souvent des histoires déjà publiées les années précédentes.
Table des matières.
|