|
Presse de l'éducation
Recherche
Titre : Université (L') syndicaliste
|
Sous-titre : Organe bimensuel du Syndicat national de l’enseignement secondaire puis Organe hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré – classique – moderne – technique
|
Devient :
|
- U.S. (L’) en ()
|
Date(s) :
|
1928 - 1936
|
1944 - ⇒
|
Organe :
|
|
|
Commentaire organe : Organe de la Section des professeurs et assimilés de la Fédération de l'enseignement laïc, affiliée à la Confédération générale du travail unitaire et à l'Internationale des travailleurs de l'enseignement puis du Syndicat national de l’enseignement secondaire.
|
Filiation(s) :
|
|
Commentaire filiation : En 1947 elle absorbe le Bulletin d’information de l’administration financière des lycées (cote BnF : Fol. Jo. 5137).
En 1945 absorbe Le Travailleur de l’enseignement technique organe officiel du Syndicat du personnel des écoles publiques d’enseignement technique de France et des colonies (voir à ce titre).
L’Université syndicaliste a trois suppléments : 1) « S.N.E.S. Intendance. Classique, moderne et technique » (même cote, un seul numéro présent octobre/novembre 1966, n° 9), contenant les dates et les conditions d’accès des concours, l’avancement du personnel de service, les problèmes de formation. 2) Bulletin du S2 de l’Académie de Paris. Organe trimestriel de la section académique de Paris puis Organe mensuel du Syndicat national de l’enseignement secondaire affilié à l’Union des syndicats de l’enseignement du second degré (cote BnF : Jo. 41280 bis, 3 numéros conservés : novembre 1945, décembre 1946 et janvier 1948). Il contient essentiellement le rapport moral du congrès académique, le rapport d’activité et d’orientation, les rapports corporatifs (agrégés, certifiés, adjoints d’enseignement et maîtres d’internat). 3) Bulletin du S3 de l’Académie de Paris puis Paris S.N.E.S. S3 de l’Académie de Paris. Organe trimestriel de la section académique de Paris puis Organe bimensuel du Syndicat national de l’enseignement secondaire (classique et moderne) (cote BnF : Jo. 41280 ter, 4 numéros conservés : octobre 1949, décembre 1951, octobre 1967 et mai 1968). Il contient le rapport d’activité et le rapport financier, les motions du congrès académique, les problèmes de la carte scolaire, des maîtres auxiliaires et des surveillants, les interventions et les démarches du SNES.
|
Responsable(s) : Rédacteur en chef de 1928 à 1936 : Georges Cogniot puis Cornu. À partir de 1944 : Directeurs successifs de publication : Jehan Coste, G. Besse, Jeanne Borgey, Robert Cheramy, A. Ferreira Barbosa, Gérard Alaphilippe, Claude Vidal, Jean Frot, Roger Vila, Alain Dalançon, Monique Vuaillat. Secrétaires généraux successifs du syndicat : R. Binon, Maurice Janets, Robert Guitton, A.-Cl. Bay, Pierre Dhombres, R. Cheramy, Louis Astre, André Monot, André Drubay, Étienne Camy-Peyret, G. Alaphilippe, M. Vuaillat. Rédacteurs en chef successifs ou simultanément (signalés à partir de 1967) : Michel Velay, André Michaux, Eugénio Bressan, R. Vila, Joseph Harari, Jean-François Rébérioux, Bernard Duffourg, Donatelle Pointereau, Gérard Anthéaume, Marie-Laure Elalouf, Patrick Rayou, Catherine Elzière.
|
Description matérielle : Parution successivement mensuelle, bimensuelle, hebdomadaire. 25/34 cm, 50/1150 p., 5/10 F (de 1928 à 1936) ; gratuit pour les syndiqués ; à partir de 1981 : abonnement pour les personnels de l’Éducation nationale 80/140 F, et 130/210 F pour les autres.
Porte en tête successivement : « SNES et SNCM », « SNES classique et moderne» , « FEN - SNES ».
Le sous-titre connaît quelques variations.
|
Lieu(x) d'édition :
|
|
Editeur(s) :
|
|
Commentaire édition : Sièges sociaux successifs : 8 av. Mathurin-Moreau, 10 rue de Solférino, 1 rue de Courty.
|
Objectif : Objectif de la Fédération.
« Qu'est-ce que la Fédération unitaire de l'enseignement ? C'est la plus ancienne des organisations syndicales universitaires de France. Nos syndicats se sont créés au temps où les rires et les plaisanteries faciles accueillaient en général toute proposition de transformation d’amicale en syndicat. Une quinzaine de nos groupements syndicaux datent d'un quart de siècle et sont liés au mouvement ouvrier depuis 1904, époque où ils pénétraient dans les Bourses du Travail [...]. Les Émancipations devinrent des syndicats d'instituteurs puis, en 1919, des syndicats de l'enseignement. Notre fédération elle-même a été fondée en 1905 et elle a pris son titre actuel de Fédération de l'enseignement en août 1919 […]. Comme force constructive, notre fédération peut supporter avantageusement la comparaison avec n’importe quel autre groupement universitaire. Nous avons une revue pédagogique hebdomadaire L’École émancipée, nous publions tous les mois les Éditions de la jeunesse, nous avons fondé une cinémathèque coopérative et des collections dites de l’enseignement vivant, nous venons d'éditer un manuel d'histoire d'une facture neuve. Toutes ces réalisations concernent jusqu'ici l'enseignement primaire élémentaire parce qu'il faut bien courir au plus pressé. Mais nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin : l'enseignement des deuxième et troisième degrés bénéficiera, lui aussi, de la capacité constructive de la Fédération de l’enseignement » (Maurice Dommanget, n° 1, janvier 1928).
« En septembre [1944], le bureau provisoire, saluant la Libération, adressait à tous les universitaires de l’enseignement secondaire un appel les invitant à se grouper dans un seul syndicat. Aujourd’hui, la guerre, qui doit être poursuivie jusqu’à la victoire, et l’œuvre de reconstruction du pays imposent plus que jamais le maintien de l’union qui nous a rassemblés contre l’envahisseur et contre le régime de Vichy. De la liberté syndicale retrouvée nous n’userons pas pour rouvrir des querelles périmées. Des tâches importantes nous commandent de maintenir entre nous un esprit fraternel : organiser la solidarité envers toutes les victimes de la guerre, défendre la dignité de notre fonction et préparer la réforme de l’enseignement français » (décembre 1944).
Et de la revue.
« L’Université syndicaliste se renouvelle […] pour être mieux ouverte à ce qui nous entoure, mieux en prise sur la réalité des établissements. Il est donc naturel que notre hebdomadaire, le seul du second degré, soit très largement lu au-delà des adhérents du SNES. Tout d’abord par les collègues que nous côtoyons chaque jour dans l’exercice de notre métier, qui enseignent aux mêmes élèves que nous et qui, du fait des structures actuelles de syndicalisation ne lisent pas L’U.S. en tant que syndiqués du SNES. Ces collègues trouveront dans L’U.S. les analyses du SNES et l’expression des débats qui le traversent. Ils y trouveront aussi des informations les concernant. D’ailleurs, nombre d’aspects de notre profession nous sont communs. Le souci d’ouvrir notre revue à tous les aspects de la vie professionnelle, sociale, économique devrait satisfaire ces lecteurs » (septembre 1981).
Contenu.
– Articles relatifs aux débats qui traversent le mouvement syndical, échos des luttes politiques en France et à l'étranger. – Analyse de l'évolution du système éducatif (première fusion des EPS et des collèges, problème de l'enseignement technique), dénonciation du « caractère de classe » de l'école. – Éditorial signé par le secrétaire général du SNES sur les problèmes et les orientations du syndicat ; vie et action syndicales. – Compte rendu du congrès national annuel (avec le rapport moral et financier, préparatoires au congrès national puis aussi, par un autre numéro annuel sur le compte-rendu des travaux du congrès, les votes et les motions. – « Chronique des catégories » : les statuts, les réformes, les postes, les salaires ; luttes à mener pour les professeurs-adjoints, les professeurs de dessin, les surveillants généraux, les maîtres d’internat, les professeurs de classe élémentaire, les maîtres auxiliaires, les retraités. – Informations corporatives : mouvement des personnels (avec la liste des représentants du SNES aux commissions de mutation), compte-rendu des commissions administratives, traitements, indices de l’année, … – Documents officiels du ministère de l’Éducation nationale accompagnés de commentaires. – Programmes pour l’année scolaire de la sixième à la terminale, présentation critique des différentes réformes de l’enseignement. – Chronique pédagogique : comptes rendus des travaux des commissions pédagogiques du SNES (« les sixièmes nouvelles », « l’institution des conseillers pédagogiques », « la place de l’histoire dans la réforme de l’enseignement », « les bibliothèques scolaires dans l’enseignement du second degré », …), les réformes de l’enseignement, le nouveau baccalauréat, la formation continue des enseignants, la décentralisation, ... et aussi des comptes rendus d’expériences pédagogiques. – « Chronique des spécialités » : défense de la géographie, l’enseignement philosophique, les mathématiques spéciales, « une pédagogie vivante appliquée à l’étude de la littérature française », … – Chronique internationale sur l’enseignement. – Tribune libre ; bibliographie.
|
Mot cle(s) :
|
|
|
|
|
Cote : Cote BnF : Jo. 41280.
|
|
|
|