Responsable(s) : Président de l’association puis président d’honneur : Édouard Herriot ; puis présidents successifs : Alfred Jules-Julien, Albert Lecompte, Maurice Catalan, Roger Martin, Jacques Combelles ; vice-présidents successifs : André Morice, ancien ministre, Albert Buisson et Henri Wallon, Aristide Quillet, Claudius Callet, Marcel Frilley, Louis Goulhot, Jean Jeudon, Roland Vieillard, Daniel Waeles, René Basquin, Charles Portet.
Directeurs successifs de publication : Charles Doladille, E.M. Guiton, Bernard Dubois ; responsables successifs de la rédaction : Jean Luc, Henry Court, Paul Guérin, Julien Fontègne, inspecteur général de l'Enseignement technique P. Robin, M. Perrot, Henry Longeot.
|
Objectif : Objectif de l’AFDET.
« L’AFDET peut revendiquer à juste titre l’honneur d’avoir répandu l’idée d’un enseignement plus conforme aux besoins matériels et intellectuels de la démocratie dans la vie moderne et, grâce à l’union de ses membres, elle a pu créer le courant d’opinion favorable au développement de l’enseignement technique et lui donner la place à laquelle il a droit dans l’Éducation nationale : un département ministériel lui a été réservé […]. Malheureusement la guerre, puis l’Occupation, ainsi qu’après la Libération, l’incertitude de la situation, la création d’organismes avec mise en place de nouveaux fonctionnaires d’Enseignement technique et l’insuffisance de crédits, devaient ralentir l’activité officielle de l’association. Cependant, devant les besoins du pays, l’enseignement technique se trouve être le responsable, puisque grand dispensateur de la formation professionnelle, qui formera la main-d’œuvre de qualité pouvant s’adapter aux exigences de l’évolution permanente des techniques modernes. Il importe donc que l’AFDET, reprenant toute son activité, puisse faire connaître les travaux de ses adhérents groupés dans les sections départementales, locales ou professionnelles, et leur communiquer des informations sur l’activité humaine, nécessaires pour l’adaptation de l’enseignement » (R. Mortier, décembre 1951).
« L’association est une libre institution vouée à l’étude méthodique et à la discussion des questions que pose, en France, la formation professionnelle des employés et ouvriers qualifiés, des techniciens, des ingénieurs. L’importance et l’urgence de ces questions n’ont cessé de croître, tant à cause des bouleversements économiques provoqués par l’extension du machinisme et accélérés par les deux guerres, que par suite de l’augmentation de la diversité de notre population scolaire. L’association se préoccupe, à juste titre, de trouver des solutions efficaces à ces problèmes et de donner aux résultats de ses travaux la publicité susceptible de créer, dans notre pays, le mouvement d’opinion sans lequel les réformes souhaitables ne sauraient être entreprises avec quelque chance de succès » (A. Buisson, directeur général de l’Enseignement technique, janvier/mars 1954).
Et de la revue.
« Un projet de loi sur l'orientation et l'éducation professionnelles obligatoires pose tous les problèmes de l'apprentissage en termes clairs et pressants. Il 'agit de compléter la grande loi de 1919. Il s'agit d'achever l'œuvre d'instruction professionnelle et d'organiser très sérieusement et très sévèrement la formation pratique de notre jeunesse.
Je suis persuadé que nos amis, soucieux à la fois de se documenter sur les problèmes actuels et de réfléchir sur une doctrine française cohérente, appellent tous de leurs vœux de nouveaux moyens d'information. La revue que voici répond à ces vœux. C'est une revue indépendante et objective. C'est une tribune où ne seront point apportées des solutions dogmatiques, mais où alterneront les questions et les réponses, où s'exprimera librement la vie intellectuelle de l'enseignement technique » (E. Herriot, n° 1, avril 1938).
« L’Enseignement technique est devenu une grande institution administrative qui risque, si l’on n’y prend garde, de perdre le contact avec les forces vives du pays. La vie économique a ses lois, l’enseignement a parfois ses habitudes, l’Association française pour le développement de l’enseignement technique doit, plus que jamais, assurer la liaison entre les professionnels et les responsables de l’enseignement.
Notre revue veut renforcer cette liaison et permettre l’utile confrontation de leurs points de vue respectifs. Ses lecteurs “normaux” en quelque sorte, chefs d’entreprises, ingénieurs, techniciens, ouvriers, employés, membres des groupements professionnels et des groupements syndicaux d’une part, conseillers d’enseignement technique, inspecteurs, directeurs d’écoles, professeurs, conseillers d’orientation professionnelle d’autre part, bref tous ceux qui ont des responsabilités en matière de formation professionnelle trouveront dans nos rubriques une documentation précieuse et aussi une tribune où exprimer leurs idées, leur approbation comme leurs critiques » (A. Jules-Julien, janvier/mars 1954).
Contenu.
– Considérations sur l’enseignement technique, l’apprentissage, la formation et l’orientation professionnelles, la formation continue.
– Enquêtes sociologiques sur l’enseignement technique ; débouchés de cet enseignement.
– Comptes rendus de manifestations ayant trait à l’enseignement technique et professionnel et à sa promotion.
– Réformes et projets de lois concernant l’enseignement technique.
– Articles sur l’enseignement technique à l’étranger, l’enseignement technologique en Europe, l’emploi et la formation en Europe, le programme Erasmus ; la formation pour les étrangers.
– Présentation de grandes réalisations françaises dans le domaine de l’industrie ; actualité économique et sociale.
– Vie de l’association ; les activités, discours, allocutions, comptes rendus des assemblées générales et nouvelles des sections régionales occupent une place très importante.
– Informations sur les examens et concours de l’enseignement technique : BT, BTS, ENSET, ENSI.
– Textes officiels ; distinctions honorifiques ; bibliographie.
|
