INSTITUT FRANÇAIS DE L'ÉDUCATION

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Presse de l'éducation

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Titre : Réveil (Le) des primaires

Sous-titre : Revue mensuelle, littéraire et artistique puis Revue d'étude et d'art. Littéraire et artistique puis Étude des idées et des arts puis Revue des éducateurs [de la Maison des jeunes]

Devient :

- Primaires (Les) en (1921)

- Cité (La) nouvelle en (1924)

Date(s) :

1919 - 1939

Organe :

Filiation(s) :

Commentaire filiation : La Maison des jeunes publie également Les Petits bonshommes pour les enfants (en 1926, leur fusion est annoncée) (voir à ce titre).

Responsable(s) : Fondateurs : Louis Royer, Robert Imbert, Georges Lyonnais ; directeurs successifs : L. Royer, Jean Disty et G. Lionnais, Camille Belliard, Roger Denux et René Bonissel ; responsables de la rédaction : J. Disty, Raymond Mathieu, Roger Boeufgras, Régis Messac, R. Imbert, J. Laplaud
Rédigé par des enseignants du primaire.

Description matérielle : Parution mensuelle (quelquefois bimestrielle). 23 cm, 300/960 p., 8/48 F.

Changements fréquents de sous-titre.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Édité à Tonneins puis à Paris successivement par les Éditions Sansot, les Éditions « Aujourd'hui », La Maison des jeunes, puis siège social : 36 rue Ernest-Renan à Issy-les-Moulineaux.

Objectif : « Nous n'avons eu, en fondant cette revue, qu'une intention : être utile. Être utile par voie d'entr’aide à ceux qui la rédigeront. Être utile par voie d'éducation à ceux qui la liront.
Parmi nos collègues des deux sexes qui occupent leurs loisirs à des travaux littéraires ou artistiques, beaucoup ont du talent, un talent indéniable auquel des critiques sévères se sont plu quelquefois à rendre hommage. Quelques-uns d'ailleurs ont pu “percer” après d'inouïes difficultés. Hélas ! le plus grand nombre, en dépit de sérieuses qualités, ne parviennent pas à se faire connaître du grand public.
Que nous manque-t-il pour conquérir, de haute lutte, la faveur de l'opinion ? Les moyens matériels et l'autorité morale.
La lutte quotidienne pour l'existence absorbe jusqu'au dernier centime de notre modeste traitement. Pouvons-nous courir les risques d’une impression à nos frais ?
Et partant, nous ne pouvons pas briser la fausse réputation de médiocrité qu’on se plaît à accorder à nos travaux dans certains milieux. Serons-nous donc toujours condamnés, de par l'insuffisance de nos ressources pécuniaires et le fourbe discrédit où nos ennemis nous font tomber, à voir nos manuscrits relégués au fond d'un tiroir ou tout au plus insérés dans une feuille locale comme bouche-trous et pro deo gratis ?
L’union des faibles fait leur force. Camarades inconnus qui sacrifiez à l’art les rares heures de répit que vous laisse le métier, venez grossir le noyau que nous avons formé d’une association pour la défense de nos intérêts matériels et moraux dans les domaines littéraire et artistique.
Un jour viendra – prochain nous l'espérons – où le contenu de la caisse de l'association nous permettra d'éditer des livres. En attendant, Le Réveil des primaires mensuel sera notre seul moyen de répandre les œuvres des sociétaires, poètes ou prosateurs (s'exprimant dans la langue nationale ou en purs dialectes provinciaux), compositeurs de musique, peintres, dessinateurs, etc. [...].
D'autre part, nous devons nous entendre sur l'inspiration générale de la revue. Enfants du peuple, élevés par notre travail au titre d'éducateurs du peuple, nous ne pouvons oublier notre origine et notre rôle social. Nous sommes avec le peuple, le peuple conscient et organisé, qui sait ce qu'il vaut et ce qu'il veut et qui prétend, de ce fait, devoir conquérir ses droits majeurs dans la société de demain. Nous aurons à cœur de bien préciser notre position de combat dans les diverses questions morales, sociales ou autres qui sollicitent l'attention de l'art et de la littérature. C'est sur cette base que se fera notre action éducative. Nous sommes avant tout, en effet, des éducateurs [...].
Au lendemain de la guerre, nous qui, pour une part importante, tenons dans nos mains les générations futures, n'avons-nous pas le devoir de tenter un grand effort d'éducation "humaine", plus profonde en général, moins "primaire" chez tous ceux qui font ou seront la France de demain ? [...].
Que les instituteurs artistes et écrivains créent sans tarder pour l'enfant, l'aliment qui en fera un être vraiment sage et bon, un homme » (L. Royer, n° 1, novembre 1919).

« La revue Les Primaires fondée en 1918 par notre ami Georges Lyonnais […] devient aujourd’hui La Cité nouvelle […]. Poursuivant notre étude de toutes les questions qui intéressent l’homme moderne et en particulier l’éducateur, nous pouvons enrichis de collaborations nouvelles, et ainsi que nous y invitent nos amis de la Maison des jeunes, commencer l’œuvre d’éducation que nous souhaitons depuis toujours. Mais qu’est-ce le problème de l’éducation sinon celui de la vie sociale ? La Cité nouvelle revue des éducateurs de la Maison des jeunes sera complétée par deux revues d’éducation : pour les enfants, Les Petits bonhommes et pour les jeunes hommes et les jeunes filles Jeunesse » (C. Belliard, avril/mai 1924).

Contenu.

– Œuvres littéraires émanant d'instituteurs.
– Études diverses touchant la littérature, les beaux-arts, la musique, la culture populaire et la pédagogie.
– Présentation de divers auteurs, célèbres ou non ; publication d'extraits d'œuvres littéraires de non enseignants.
– Bibliographie, chronique de la presse, iconographie ; dessins envoyés par les instituteurs.

Au milieu des années 1920, et plus particulièrement lorsque la revue prend pour titre La Cité nouvelle, une partie de son contenu devient plus franchement pédagogique, incluant notamment des articles théoriques sur la pédagogie et la pédologie et des enquêtes sur l'état de l'enseignement.

La revue contient plusieurs suppléments littéraires régionaux : « La Charrue» (Normandie), « L'Est littéraire » (Lorraine et Alsace), « Le Reflet » (Centre et Limousin), « Méditerranée» (Côte d’Azur, Midi), « Le Genêt » (Bretagne), « Le Terroir de Gascogne » et « La Voix burgonde » (Bourgogne, Franche-Comté, Lyonnais).

Table des matières (1922 / 1930 - 1939).

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : 8° Z. 22522 (1919 - février 1921 : Le Réveil des primaires ; mars 1921 - 1923 (?) : Les Primaires ; avril/mai 1924 - janvier 1925 : La Cité nouvelle ; février/mars 1925 - 1939 : Les Primaires).