INSTITUT FRANÇAIS DE L'ÉDUCATION

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Presse de l'éducation

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Titre : Jeunesse ouvrière féminine

Date(s) :

1928 - 1944

Organe :

Filiation(s) :

Commentaire filiation : De décembre 1939 à avril 1940 parution d’une éphémère publication Jeunesse ouvrière magazine (cote BnF : 4° Jo. 3651, 4 numéros) qui s’adresse aux jeunes ouvrières pour leur transmettre un idéal de jeune fille, travailleuse, chrétienne, joyeuse, active.

En 1945, une revue intitulée Vers le retour. Circulaire bimensuelle du Service jociste de la jeune réfugiée est éditée à Tulle par la JOCF. Elle s’adresse aux jeunes filles lorraines réfugiées à « l’intérieur » et contient quelques très brefs articles sur la Lorraine, des campagnes d’incitation pour des travaux de tricots et des recettes de cuisine (cote BnF : 4° Jo. 2763, très inc. ; février 1945 (n° 16) - juin 1945 (n° 22)).

Responsable(s) : Gérant : Marguerite Rivoire puis A. Carnus.

Description matérielle : Parution mensuelle. 31/56 cm, 40/75 p., 15/22 F ; tiré de 1 500 exemplaires en 1928 à 140 000 en 1940.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : À Lyon pendant la guerre. Sièges sociaux successifs : 278 bd Raspail, 112 bis rue de Vaugirard (Paris), 246 bd Saint-Denis (Courbevoie).

Objectif : Objectif de la JOCF.

« L’heure est venue, maintenant, d'agir, de sortir de terre, de répandre notre mouvement par toute la France [...]. Suivons l'exemple de nos frères jocistes ! Nous ne pouvons plus attendre. Tant de nos sœurs ouvrières souffrent, abandonnées, sans appui, sans affection, proches du désespoir et de la révolte. Nous voulons leur apporter notre joie, notre force, notre amitié loyale, notre magnifique idéal [...]. Sachez, avant tout, comprendre vos sœurs. Comprenez-les pour les aimer, pour les sauver. Souffrez avec elles, sentez leur détresse affreuse. Elles ne peuvent pas, seules, résister à la cupidité, à l'égoïsme de trop de gens qui les abandonnent aux pires déchéances. Placez-vous résolument à leurs côtés » (n° 1, novembre 1928).

« Nous voulons être l’incarnation vivante de notre devise : fières, pures, joyeuses, conquérantes !
Pour cela la JOC nous apporte :
– sa formation, ses réunions, sa presse, son programme d’étude et d’action ;
– ses services, pour les chômeuses, les malades, les évacués et les expulsés, son “service national” d’entraide, ses loisirs organisés ;
– son expérience de 14 années en mouvement de travailleurs qui parle en leur nom, qui les défend, qui les représente partout.
La JOC veut nous préparer à nos tâches futures, comme fiancées, épouses et mamans à notre foyer.
La JOC veut nous aider à transformer déjà la vie d’aujourd’hui : en famille, dans nos quartiers, dans nos milieux de travail » (avril 1941).

Contenu.

– Articles sur le monde du travail, la formation professionnelle, l'insuffisance des salaires dans certains métiers (couture) ; points de vue sur l'enfance malheureuse, la délinquance ; réflexions sur les loisirs, le chômage.
– Comment préparer « l’entrée au travail » ; témoignages de jeunes travailleuses. Les jeunes filles ne veulent plus être « placées ».
– Informations sur l'École normale ouvrière.
– Vie du mouvement : congrès, semaines d’études jocistes ; l’idéal jociste.
– Réflexion religieuse.
– Éloge du mariage, des vertus ménagères, des vraies jeunes filles. Témoignages de jeunes filles sur l’éducation.
– Les soucis de la ménagère, recettes de cuisine, travaux de couture, de tricot, bricolage. Conseils de savoir-vivre, de beauté.
– Que faire pendant les loisirs ; jeux, chants, poèmes, feuilleton.
– Motivation patriotique ; comment rebâtir la France, le service national.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF: Jo. 41539.