Objectif : Objectif de l’Institut.
« Léon Bressy était un brillant polytechnicien qui avait préféré l’enseignement libre à la carrière […] qu’on faisait au service de l’État […]. Il fonda l’Institut moderne avec Jean Kœnig […]. Moderne, c’était un programme. Sans dédaigner, loin de là, ces études classiques qui seront toujours le fond d’une éducation bien faite, les fondateurs de l’Institut, attentifs au courant du siècle, voulaient marquer leur intention de faire marcher les sciences, les langues, d’un pas égal avec les lettres. Moderne ou non, c’était encore une œuvre à faire viable – car, ce qui seul pouvait la rendre telle, c’était une organisation complète, un système de classes, depuis les enfantines jusqu’aux supérieures […]. La première rentrée eut lieu en octobre 1899 […]. C’est notre métier d’élever la jeunesse, mais nous nous croirions inférieurs à notre tâche si nous n’y mêlions pas de l’affection, si nous n’y joignons pas un rôle moral. C’est à quoi nous nous efforçons, non seulement en procurant à nos enfants l’instruction religieuse qui leur sera d’un si puissant soutien dans la vie, mais aussi en entrant dans leur être spirituel, en les conseillant et les dirigeant […]. Reste à exprimer un vœu : c’est que l’Institut moderne puisse entrer dans les mœurs de notre grande ville, lui devenir familier comme s’il était cinquantenaire » (n° 1, janvier 1907).
Et de la revue.
« Tous les mois, et qui sait, plus souvent peut être, l'Institut moderne vous présentera seize pages de texte, avec des illustrations dans lesquelles vous trouverez comme un écho des cours qui vous sont faits par vos maîtres » (n° 1, janvier 1907).
Contenu.
– Articles et textes de conférences prononcées à l'Institut sur de sujets littéraires, scientifiques, récits de voyages, histoire, géographie et légendes régionales, accompagnés d’illustrations photographiques. – Variétés, jeux mathématiques ; publicité.
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