Objectif : « Pourquoi « française » ? Ces feuilles imprimées veulent un titre, vieil usage et fort respectable. Celui que nous avons choisi exprime à peu près la tâche que nous voudrions remplir. La France et son école sont envahies depuis des années par des idées venues de l'étranger. Nous le déplorons [...]. Nous ne prétendons pas que tout soit parfait chez nous. Pour notre pays et son école, nous avons même l'orgueil de penser qu'on pourrait faire mieux. Mais la France n'est pas assez vieille pour céder sa place au soleil. Nous voudrions que tous nos collègues le comprennent, qu'ils comprennent aussi que l'heure n'est pas aux tirades antinationales, aux luttes religieuses, à la guerre civile organisée » (n° 1, mars 1934).
Contenu.
– Considérations sur l'organisation de l'école, la vie scolaire et les pratiques pédagogiques ; conséquences de l'obligation scolaire, rôle des écoles normales, respect de la hiérarchie, de la discipline. – Études critiques sur la laïcité et le contenu de l'histoire telle qu'elle est enseignée : « l'histoire officielle contre la France ». – Attaques contre la CGT, contre le Syndicat national des instituteurs et sa presse. – Législation et jurisprudence scolaires. – Éditoriaux et articles de politique générale contre le pacifisme, le socialisme, la franc-maçonnerie ; apologie du corporatisme. – Notes économiques, notes littéraires.
En 1935 de nouvelles rubriques apparaissent : – Documentation sur l'enseignement à l'étranger, en particulier en Allemagne et en Italie. – Documentation pédagogique : textes littéraires français, lectures de morale. – Information régulière sur les activités de l'Union corporative des instituteurs et du Cercle Fustel-de-Coulanges.
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