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Titre : Voix (La) des enseignants [– L’École française]

Sous-titre : Bulletin mensuel de l’Union syndicale nationale des enseignants de France [groupant instituteurs, directeurs et professeurs d’enseignement général]

Date(s) :

1963 - 1986

Organe :

Commentaire organe : L’Union syndicale nationale des enseignants de France (USNEF), créée en 1962 est affiliée à la Fédération française des cadres de la fonction publique. L’USNEF est le troisième syndicat de l’enseignement primaire en France regroupant plus de 10 000 adhérents en 1984.

Filiation(s) :

Commentaire filiation : En 1973, l’Union fusionne avec le Syndicat général de l’enseignement public qui participait à la rédaction de L’École française et la revue prend alors le double titre. En 1986, elle fusionne avec S.N.A.D.E. et devient La Voix de l’école (voir aussi à ces titres).

Responsable(s) : Secrétaire général : Claude Teboul puis Robert Bonbonnelle ; président : Marcel Paquot.
Directeurs successifs de publication : Roger Brasier, Jean-Pierre Cesari, Jean-Pierre Chastanet, Gisèle Frénéat, Gisèle Marchelli, Jean-Patrice Lennon, Michel Cotilleau, Jean-Claude Deleonet.

Description matérielle : Parution tantôt mensuelle, tantôt bimestrielle, puis seulement bimestrielle. 27 cm, 50/160 p., 7/50 F ; tiré à 50 000 exemplaires en 1984.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Siège social : 30 rue de Gramont puis 69 rue de Rochechouart.

Objectif : Objectif du Syndicat.

« L’USNEF est attachée à un certain nombre de principes touchant aux libertés de l’individu et de la société, de même qu’elle est hostile à toute contrainte.
Bien que consciente des inévitables incidences politiques de certaines actions syndicales, l’USNEF refuse d’être inféodée à tout parti politique.
Absolument laïque, l’USNEF l’est au vrai sens du terme. Elle entend observer la stricte neutralité à l’égard de toute doctrine religieuse ou philosophique.
L’USNEF attache beaucoup de prix à ce que ses adhérents soient tous conscients du fait que leur activité d’enseignants engage leur responsabilité envers la société telle qu’elle est et de leur rôle dans son inévitable et nécessaire évolution. C’est cette conscience de leur responsabilité qui justifie à ses yeux leur lutte pour l’amélioration des salaires, des conditions de travail et de la formation » (statuts).

« L’USNEF s’est donné pour première tâche de défendre les intérêts de nos camarades rapatriés. Il est de notoriété publique, et nous ne désirons nullement le cacher, que notre syndicat a été fondé par des instituteurs venus d’Algérie. Notre origine n’est pas la seule raison qui a motivé notre action en vue de leur réintégration en métropole et de tous les problèmes annexes qu’elle comportait. La précarité de la situation nous faisait un devoir d’assumer la mission que nous étions les seuls à vouloir et à pouvoir mener à bien [...]. L’apolitisme que nous prônons arrive à son heure dans une conjoncture syndicale fortement ébranlée par les contre-coups subis par les formations engagées sur le plan politique. Il est important que l’on comprenne qu’au-delà de l’apolitisme, qui fait notre force et notre fierté et qui draine vers nous les sympathies, la défense des intérêts supérieurs de notre profession prendra rapidement le pas sur les préoccupations actuelles nées du rapatriement de certains d’entre nous » (C. Teboul, janvier 1964).

Contenu.

– Articles de revendication : pour le règlement de la situation des instructeurs et des instituteurs rapatriés d’Algérie, pour l’amélioration du fonctionnement de l’école, pour un statut de directeur (directrice) d’école, contre les mesures prises par le ministère de l’Éducation nationale (jugées toujours insuffisantes).
– Informations administratives : décrets et circulaires parus au Bulletin officiel, grilles indiciaires et taux de rémunération, demandes de permutation, admissions à la retraite.
– Nouvelles de l’Union et de la Confédération : comptes rendus des congrès, dates de réunion des différentes instances, vie des sections régionales.
– Bibliographie, chronique littéraire ; carnet.

À noter que le contenu s’appauvrit au fil des années ; le ton est à la revendication permanente.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : 4° Jo. 17554 (1963 - 1972 : La Voix des enseignants ; 1973 - 1986 : La Voix des enseignants – L’École française).