Objectif : Objectif de l’UREF.
« Assurée du soutien des universités et des grands établissements d’enseignement supérieur et de recherche, financée par le sommet des chefs d’État et de gouvernement ayant en commun l’usage du français, l’Université des réseaux d’expression française, l’UREF, est aujourd’hui inscrite au cœur de l’espace scientifique et technique de la francophonie. Douze programmes d’action couvrant l’IST [information scientifique et technique], la recherche et l’information ont été arrêtés. Des équipes de chercheurs, des responsables d’établissement sont à l’œuvre au sein des réseaux thématiques et des réseaux institutionnels ; des comités techniques veillent au bon déroulement des programmes. À Montréal, à Paris, à Dakar, à Port-au-Prince, le secrétariat général assure en permanence le suivi des opérations. Ainsi l’université de la francophonie se met-elle en place résolument. Elle est prête à relever les défis de la modernité et de l’excellence tout en se lançant avec conviction dans la voie de la recherche partagée et de la solidarité Nord-Sud. Opérateur privilégié du Sommet pour l’enseignement supérieur et la recherche, elle saura, j’en suis sûr, répondre aux attentes de la communauté scientifique d’expression française au service de laquelle, avec elle, elle met ses moyens et son ambition » (M. Guillou, n° 1, 1988).
« Quelle est la raison d’être de l’UREF ? Quels en sont la nécessité, les objectifs profonds, quelle est la mission que le sommet lui a confiée ? La réponse est simple : elle se doit de favoriser l’émergence d’une véritable force scientifique de langue française, d’organiser et de consolider l’espace scientifique francophone. C’est l’une des deux ou trois grandes priorités qu’ont arrêtées les chefs d’État et de gouvernement. C’est l’axe du travail auquel, à l’AUPELF-UREF, nous consacrons nos efforts depuis deux ans. Notre action se construit autour des trois dynamiques de l’information, de l’échange et du multilatéral. Information scientifique et technique, réseaux d’échanges des étudiants, chercheurs et responsables d’établissements, gestion multilatérale des projets, des ressources humaines et financières : par ces actions conjuguées, articulées, élargies à tous les acteurs concernés de la francophonie, un espace se consolide grâce auquel le français peut rester une grande langue scientifique dans le cadre d’une pluralité et d’une complémentarité dynamique et constructive des grandes langues d’expression de la science et de la technique. Trois dynamiques, une langue au service d’objectifs clairs et de ces stratégies de renforcement de la francophonie que sont l’ouverture à la modernité culturelle, scientifique et technologique, le co-développement du Nord et du Sud par la dynamique des réseaux, le décloisonnement des chercheurs des pays du Sud, l’implantation enfin en Afrique d’universités et de centres de recherche transnationaux, à gestion multilatérale » (M. Guillou, février 1989).
Contenu.
– Informations sur la création des instances de l’AUPELF-UREF, son organisation et son adaptation progressive aux objectifs qui lui sont fixés. L’objectif principal est l’organisation et la consolidation d’un espace scientifique francophone. Les propositions, sous forme de programmes plus ou moins nombreux selon les années, sont soumises à l’approbation lors des sommets des chefs des États francophones. – Comptes rendus des activités de l’association ; publication des calendriers des réunions de ses réseaux, organisation et animation de journées et de stages dans les pays francophones sur des sujets très précis. À titre d’exemple, en 1990, pour le domaine des biotechnologies et de l’agriculture, citons la réunion du comité du programme pluridisciplinaire post-récolte d’Abidjan, et les journées scientifiques du réseau thématique de recherche partagée sur les biotechnologies végétales à Tunis. – Liste des réalisations de l’association : création de l’Association des doyens et présidents de lettres et sciences humaines (AFELSH), création de réseaux thématiques comme les réseaux « Paludisme », « Sida », « Littérature francophone », création de la Conférence internationale des doyens et directeurs d’écoles de gestion et de la Conférence des doyens de pharmacie, lancement d’une collection d’ouvrages « Universités francophones », réunions de tables rondes sur le français, mise en place d’un concours de création de matériels pédagogiques, octroi de bourses d’excellence à des chercheurs d’origine non francophone qui utilisent le français comme langue de travail.
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