Responsable(s) : Directeur-fondateur : père Foreau, puis directeur : R. Guilloux, directeur de l’École supérieure d’agriculture et de viticulture.
Gérants successifs : Spiesser, secrétaire général de l’École, H. de Montbron, directeur adjoint puis directeur de l’École, le RP A. de La Bouillerie, recteur de l’École, RP F. du Parc, directeur du Syndicat d’enseignement agronomique et de recherches agricoles.
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Objectif : « À qui s'adresse cet enseignement ? Aux jeunes agriculteurs, aussi bien à ceux qui n'ont reçu qu'une modeste instruction primaire qu'à ceux qui ont fait des études plus complètes, car il permet d'acquérir et de développer les connaissances agricoles, de contracter et d'entretenir l'habitude de l'étude, de la lecture, de la réflexion, de l'exposition des idées » (n° 1, septembre 1927).
« L'agriculture française, qui compte près de 15 000 000 de membres, est battue par des intérêts économiques représentant à peine quelques milliers de personnes. Eux sont organisés puissamment ; l'agriculture ne l'est pas [...]. Les choses ne changeront que devant la montée de chefs véritables, jeunes, compétents, fiers de leur métier [...] décidés à lutter tout ensemble contre les ennemis intérieurs et extérieurs de leur profession et contre l'apathie lamentable de ceux-là même qu'ils veulent sauver.
Comment former ces futurs chefs ? Dès l'école primaire, ce serait l’idéal. En tout cas dès la sortie de l'école. Cet enseignement post-scolaire devrait être donné oralement dans chaque village. Il ne peut en être question d'ici longtemps. Alors il ne reste qu'une formule : l'enseignement par correspondance [...]. Une nation qui a une agriculture prospère est une nation équilibrée, respirant la santé, ennemie des mesures violentes et tyranniques » (R. Guilloux, septembre 1934).
« Le CERCA s’est donné pour mission d’assurer à toute la jeunesse rurale une sérieuse formation professionnelle et sociale pour en faire des élites de demain [...].
À qui s’adresse le Centre d’enseignement rural par correspondance d’Angers ? [...]. Aux jeunes gens et jeunes filles âgés de 14 à 17 ans et que la loi du 5 juillet 1941 oblige à recevoir une formation professionnelle.
Aux jeunes gens et jeunes filles âgés de plus de 17 ans qui désirent se perfectionner dans leur profession, étendre et approfondir leurs connaissances » (juillet 1948).
« Il s’adresse ensuite aux militants plus âgés, dirigeants de mouvements de jeunesse, jeunes exploitants ou artisans, désireux de se perfectionner au point de vue professionnel, technique et social, ou encore d’étudier plus spécialement une des branches proposées par le CERCA : coupe, culture fruitière, mécanique, pédagogie, etc. » (août/septembre 1950).
Contenu.
– Questionnaires destinés au contrôle des connaissances des abonnés.
– Directives concernant les lectures nécessaires à l'amélioration des connaissances techniques des agriculteurs.
À partir de 1929 chaque numéro est divisé en trois parties destinées à un public différent : les jeunes agriculteurs, les jeunes agricultrices, les jeunes artisans en milieu rural.
Ces parties contiennent, respectivement :
1) Articles et questionnaires sur l'agriculture, la viticulture, l'élevage mais aussi la « sociologie » c'est à dire le syndicalisme agricole, la commercialisation des produits, les offices agricoles.
2) Cours avec exercices pratiques concernant la couture, I'hygiène, l'alimentation ainsi que le savoir vivre des filles d'agriculteurs, éducation des enfants, devoirs des jeunes filles et des femmes, sociologie, droit rural.
3) Cours et articles sur le dessin, l'arithmétique, la comptabilité, la sociologie ; correction et mention des notes obtenues.
– Palmarès des devoirs du mois.
À partir de 1941 on trouve en outre :
– Articles de fond ou de documentation, dans le but de donner des conseils aux agriculteurs : culture paysanne et comptabilité, le maïs hybride, le nouveau régime des assurances agricoles, les blés de France.
– « La causerie de Jean-Pierre Cerca » : émissions agricoles les samedis sur Radio-Luxembourg.
– Informations concernant la scolarité ; offres d’emploi.
– Couture, tricot, mode ; carnet.
En 1945, un numéro est entièrement consacré à l’École supérieure d’agriculture et de viticulture d’Angers.
À partir de 1954, la revue publie 2 ou 3 numéros par an et 4 à 6 « feuilles de liaison » : un numéro est consacré au palmarès général annuel, un deuxième, au règlement des cours et programmes des études pour les différents niveaux et le dernier à des sujets plus divers (éditorial, avis pour les examens, prix attribués aux meilleurs élèves, salon international de la machine agricole, carnet). Dans les « Feuilles de liaison », il y a toujours les comptes rendus des devoirs du mois dans toutes les matières et pour tous les niveaux, avec conseils et corrigés.
– Publicité.
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