Description matérielle : Parution irrégulière (pendant la guerre) puis mensuelle puis bimestrielle. 22 cm, 160/130 p. par édition, 45/650 F.
Porte comme devise « Bien s’instruire pour mieux servir ».
D’octobre 1943 à septembre 1944 porte comme sous-titre : « Unions régionales corporatives agricoles de l’Eure et de la Seine-Inférieure ».
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Objectif : Objectif et Contenu.
« Jeune paysan, jeune paysanne,
Tu es sûrement étonné, surpris même, de recevoir cette brochure.
Que me veut-on encore ? as-tu pensé.
Ce que nous voulons est très simple. Nous désirons que tu viennes rejoindre nos rangs, et que comme tes camarades de l’année passée, tu deviennes un ardent défenseur de la paysannerie.
Pourquoi ? Parce que ce sont tes intérêts que tu as à défendre et qu’il faut que tu t’attelles à cette besogne.
Le Maréchal a dit “Dans la France actuelle nul ne sera sauvé s’il ne commence par se sauver lui-même”.
Se sauver qu’est-ce à dire ?
C’est prendre sur soi de s’améliorer, de faire produire davantage la terre, de défendre son métier et de devenir un chef.
Il faut travailler de toutes tes forces au relèvement moral et matériel de ce petit coin de terre de France dont tu es responsable.
Emploie les longues soirées d’hiver à parfaire ton instruction et à compléter ton bagage de connaissances agricoles, sociales ou ménagères.
Il faut que demain tu sois capable de faire produire et de défendre cette parcelle de terre sur laquelle tu vis et qui te sera confiée.
Si tu es convaincu de tout cela, vois alors ce que plusieurs de tes camarades ont réalisé pour toi en créant le Service de formation du Groupe des jeunes paysans.
À qui s’adressent ces études ?
À tous les jeunes ruraux qui ont compris que la valeur professionnelle exigeait des connaissances techniques en plus du travail pratique.
À tous les jeunes ruraux qui veulent être de vrais paysans au plein sens du mot c’est à dire : soucieux de leur avenir et de celui de leur pays.
Les cours agricoles et ménagers ont été créés en accord avec la corporation, pour aider les jeunes ruraux à devenir de vrais chefs paysans, capables de faire face à leurs responsabilités :
– en leur faisant connaître les améliorations susceptibles de les aider dans leur travail, soit en augmentant leur production, soit en épargnant leur peine ;
– en les éclairant sur les lois qui régissent le travail de la terre ;
– en les initiant aux moyens de défense ou d’entr’aide mis à leur disposition ;
– en leur permettant de compléter ou de perfectionner leurs connaissances agricoles, sociales ou ménagères ;
– en leur assurant, enfin une formation professionnelle et un apprentissage agricole ou ménager.
Ces cours ont été conçus pour être accessibles à tous : filles et fils d’exploitants, comme ouvrières et ouvriers agricoles.
Ils traiteront des questions, non seulement agricoles, mais sociales et morales » (brochure éditée en 1943).
« Vous trouverez dans Travaillons :
Les questionnaires ; les corrigés (devoirs modèles) ; le palmarès des meilleurs élèves ; des articles se rapportant aux devoirs ; des articles de formation technique, intellectuelle, sociale et morale ; des conseils de la ménagère ; les recettes du mois ; une poignée de bons livres ; les secrets du cultivateur » (publicité fréquente).
Les devoirs sont envoyés pour correction au Secrétariat. Les cours durent trois ans pour les garçons et coûtent de 1 150 F la 1re année à 1 500 F la 3e, et deux ans pour les filles (1 300 F et 1 500 F).
À partir de 1946 la revue connaît une édition pour jeunes gens et une édition pour jeunes filles. La différence entre les deux éditions se situe au niveau des devoirs proposés et des corrigés.
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