Responsable(s) : Présidents successifs de l’association : César Santelli, Émile Prigent, Henri Pruvot, Jacques Treffel (tous inspecteurs généraux de l’Instruction publique, à l’exception d’Henri Pruvot, administrateur civil). Directeurs successifs de publication : H. Pruvot, M. Reilhes, Émile Foex, Fernand Samier.
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Objectif : Objectif de l’Association.
« En 1808, Napoléon, en même temps qu’il créait l’Université impériale, instituait la décoration des Palmes académiques [...]. Leurs racines [...] plongent dans un terreau éternellement fertile, éternellement fécond, puisqu’il s’agit de l’École et de l’Université [...]. Depuis leur fondation jusqu’en 1866, les Palmes académiques étaient exclusivement réservées aux membres de l’enseignement. Et c’est seulement en 1866 qu’un décret impérial étend le bénéfice des Palmes académiques aux personnes de tout rang qui portent à l’Université un concours actif, intelligent et dévoué [...]. N’est-il pas normal, dès lors, que les membres de l’Ordre des Palmes académiques aient songé à se grouper, à se constituer en association, assurés qu’ils sont que le ruban violet suppose chez ceux qui l’ont mérité, l’existence d’affinités réelles, d’aspirations communes, bref d’un certain goût de l’humanisme et des choses de l’esprit. Nous n’ignorons pas que nous ne sommes pas les premiers, ni les seuls à tenter de constituer un groupement des décorés des palmes académiques, mais quoi ! La famille universitaire et des amis de l’université est assez large pour compter plus d’un foyer. Le nôtre se propose d’être accueillant, actif et efficace » (C. Santelli, n° 1, 1er trimestre 1963).
« Cette association a pour but : de contribuer à maintenir le prestige et le crédit des Palmes académiques, d’organiser des réunions et des manifestations littéraires, artistiques ou scientifiques, d’établir entre ses adhérents des relations amicales, d’instituer des œuvres d’entraide et d’assistance » (n° 1, 1er trimestre 1963).
« Ceux qui ont reçu les Palmes sont animés par un idéal commun, le même qui anime les universitaires, en général. Plus haut que les intérêts matériels, ils mettent la possession d’une culture. C’est cela la vraie richesse, celle qui transforme la vie, lui donne son intérêt profond, fait entrer dans l’âme ce que l’humanité a de meilleur. Rien ne les émeut comme un beau livre, une belle bibliothèque, une école [...]. Les Palmes académiques signifient en outre, chez ceux qui les portent, l’amour de l’enfance et de la jeunesse. Ils croient au pouvoir de l’éducation. Ils savent par expérience, qu’un maître de valeur peut transformer ses élèves, rayonner, par son influence, hors de l’école [...]. Enfin ils sont attachés profondément à leur pays. Ils l’aiment pour sa beauté, pour la grandeur de son histoire, pour la richesse de son patrimoine intellectuel et artistique, pour l’idéalisme de ses savants, de ses philosophes, de ses orateurs, de ses poètes » (Émile Chanel, directeur de l’École normale de Lyon, n° 3, 1963).
Et de la revue.
« Notre revue assurera l’indispensable liaison entre l’administration centrale et l’association, les sections départementales et les membres de l’association » (n° 1, 1er trimestre 1963).
Contenu.
– Vie de l’association : conditions de création et statuts ; publication des listes des promus ; comptes rendus du conseil d’administration, de l’assemblée générale et des congrès annuels ; vie des sections en France et à l’étranger ; liste des correspondants départementaux ; programme des activités et des manifestations culturelles qu’elle organise ; création d’une Fondation AMOPA pour la jeunesse (accordant des bourses à des élèves et des étudiants). – Articles relatifs à l’enseignement et à l’éducation : difficultés actuelles de l’éducation ; aspects de la délinquance juvénile ; objectifs de la réforme de l’enseignement ; hommage aux enseignants ; centenaire des lois scolaires. – Variétés historiques et scientifiques. – Rubrique culturelle : revue des livres ; biographies d’écrivains et de personnes célèbres ; réflexions sur l’avenir de la langue française, sur la place de la radio, de la presse et du cinéma par rapport au livre ; écho des salons de la Promotion violette.
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