Objectif :
La revue expose les raisons de la fusion avec Notre feuille malgache qui résument aussi ses objectifs.
« Pourquoi cette fusion ? Pour des raisons budgétaires, cela va de soi. Et pour des raisons de simplification aussi. La Femme coloniale est d’esprit social hardi. Notre feuille malgache animé au fond du même esprit, met plus de douceur dans ses articles […] mais rien de sérieux ne s’oppose à cette concentration des efforts. Fallait-il l’une et l’autre aller à la dérive ou faire un unique journal qui, plus fort sera mieux assuré de mener à bien sa mission : répandre le plus possible les idées chrétiennes qu’elles soient du domaine charitable ou social, qu’elles s’adressent aux femmes très ouvertes aux idées modernes ou à celles qui, tranquilles et pures, ne veulent pas voir le mal grouiller autour d’elles et s’enveloppent d’une douce littérature ? Afin de satisfaire les premières sans choquer les secondes, voici ce que la rédaction a décidé : la première feuille du nouveau journal traitera toutes sortes de problèmes pour gens sérieux mais ne devra pas être mis entre les mains des enfants. La seconde sera plus anodine, ses articles, pourront être lus par tous » (janvier 1938).
Contenu.
– Activités de l’Union féminine civique et sociale à Tananarive.
– Causerie médicale : conseils pour l’alimentation des enfants, les maladies vénériennes, etc.
– Articles sur le rôle des femmes, le travail féminin, la littérature féminine, …
– « La vie indigène ».
À partir de 1938, à la suite de sa fusion avec Notre feuille malgache on trouve également des pages sur les crèches, le scoutisme, l’adolescence, le « catéchisme de l’éducation ».
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