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Titre : Information (L’) culturelle artistique

Sous-titre : Revue illustrée paraissant tous les deux mois pendant la période scolaire puis Bulletin de l’Association des professeurs d’archéologie et d’histoire de l’art

Devient :

- Information (L') d’histoire de l’art en (1958)

- Formes en (1978)

Date(s) :

1955 - 1988

Organe :

Commentaire organe : À partir de 1957, la revue se dit organe de l’Association des professeurs d’archéologie et d’histoire de l’art.

Responsable(s) : Présidents de l’association en 1955 : Jacques Feudy et Pierre Petit.
Directeur de la publication : P. Bonnet puis Albert Châtelet ; responsables de la rédaction : André Chastel et François Chamoux.
Le comité de rédaction varie très souvent. Il comprend notamment des inspecteurs de l’Instruction publique des différentes matières artistiques : dessin, arts plastiques, musique, chant...

Description matérielle : Parution annoncée successivement bimestrielle, annuelle, bisannuelle, en fait, très irrégulière. 27/30 cm, 150/240 p., 1200/1800 AF puis 18/110 NF.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Siège social : 19 rue Hautefeuille (Paris) puis Institut d’histoire de l’art, Palais universitaire (Strasbourg).

Objectif : « Cette publication [...] a pour but d’intéresser les professeurs de dessin et les professeurs de musique des divers degrés. Cependant, comme les problèmes d’art ne sont pas uniquement l’apanage des spécialistes, et comme leurs interférences avec les disciplines traditionnelles, au moins les littéraires, sont de plus en plus nombreuses, il nous a semblé qu’on devrait prévoir une audience plus large. C’est ainsi que des précisions bien autorisées sur les rapports de la musique et de la poésie au XVIe siècle peuvent aider un littéraire et sans doute aussi, quoique d’un peu plus loin, des aperçus sur la physionomie d’un style décoratif. Une étude d’archéologie volontairement en marge de l’érudition minutieuse, des détails sur le fonctionnement d’un centre d’études peuvent être les bienvenus auprès d’un historien, etc. On nous assure aussi que les professeurs de musique sont parfois en quête d’associations bien fondées avec les arts plastiques. Bref, le contenu de ce premier numéro a été calculé pour présenter un intérêt pratique polyvalent à plus ou moins longue échéance. C’est dans cet esprit que seront composés les numéros suivants, avec une adaptation de plus en plus précise aux besoins de nos lecteurs.
Les habitués de la série des Informations constateront sûrement que la revue se présente avec la même couverture que les autres [...], mais ils remarqueront peut-être qu’il y manque, en haut et à gauche, la mention habituelle : “Pour l’enseignement”. Pourquoi cette différence ? Parce que, cela va sans dire, l’activité artistique est un domaine où les frontières entre l’enseignement et la vie intérieure de chacun resteront toujours, et fort heureusement, assez mal définies. À quoi bon, dans ces conditions, se situer si rigoureusement du côté “métier” plutôt que du côté “loisir” ?
Est-ce à dire que nous avons perdu de vue l’aspect pédagogique de cette Information culturelle et artistique ? Nullement. Mais les échanges de vues entre les inspecteurs généraux des divers enseignements qui ont bien voulu constituer un comité de rédaction, mettent en évidence les difficultés qu’on rencontrerait à installer, pour ainsi dire d’office, dans cette revue et dès son premier numéro, un exposé pédagogique qui paraîtrait forcément dogmatique. Certes, les problèmes pédagogiques dans l’enseignement des arts impliquent souvent des tendances et sont susceptibles de soulever des controverses qu’on peut vouloir éviter. Mais il ne s’agit pas ici de prudence ou d’excessive réserve ; bien plutôt de courtoisie : dans cette région, comme en tout ce qui touche au goût, on est parfois ombrageux, souvent à bon droit, et l’on peut penser que proposer, c’est déjà imposer. Aussi tout le monde est-il d’accord pour ne rien proposer. Au contraire, nous préférons accueillir et nous créons une rubrique pédagogique que nous espérons voir alimentée par nos lecteurs en réflexions générales sans doute, mais surtout en expériences d’enseignement ou de technique, et même en simples trucs de métier » (n° 1, novembre/décembre 1955).

« Formes voudrait […] répondre aux besoins qui nous semblent manifestes : offrir aux étudiants et aux enseignants d’histoire de l’art et d’arts plastiques des mises au point sur des questions importantes ; mettre à la disposition des candidats de tous les concours dans lesquels l’histoire de l’art est présente, des moyens de travail, bibliographies ou études ; être, enfin, l’organe [qui] permettra de faire circuler l’information universitaire. [Ce sera aux enseignants du secondaire et du supérieur], aux conservateurs, étudiants, amateurs, amis lecteurs de toutes origines que ce bulletin devra la vie longue et fructueuse que nous lui voudrions » (A. Châtelet, printemps 1978).

« Avec Formes, l’Association des professeurs d’archéologie et d’histoire de l’art des universités et l’Institut d’histoire de l’art de l’Université de sciences humaines de Strasbourg avaient tenté de réaliser, avec les moyens les plus réduits, une revue qui aurait pu servir d’organe d’information de notre spécialité. La faiblesse des moyens de l’Institut d’histoire de l’art de Strasbourg, sur lequel reposait toute la réalisation à partir du numéro 3, n’a pas permis de mener à bien l’entreprise dans de bonnes conditions. La périodicité était trop irrégulière et la diffusion n’était pas correctement assurée.
Aussi est-ce avec plaisir que nous avons vu naître Histoire de l’art, revue réalisée par l’Institut national d’histoire de l’art avec le concours de l’APAHAU, qui reprend avec des moyens importants le projet initial, dans une formule un peu différente et plus ambitieuse.
Avec ce numéro, publié par l’Institut d’histoire de l’art de Strasbourg seul, nous publions seulement quelques manuscrits restés en attente. Par la suite, nous n’entendons pas maintenir une publication régulière, mais seulement conserver le titre pour éditer selon les occasions et possibilités matérielles et financières quelques travaux propres à Strasbourg » (A. Châtelet, n° 8, 1988).

Contenu.

– Nombreux articles de synthèse et de mise au point sur des questions très précises : l’art du haut Moyen-Âge dans le Nord-Ouest de l’Espagne, l’influence orientale sur les tissus italiens du Moyen-Âge, les rapports de la poésie et de la musique au XVIe siècle, le vitrail moderne, la chanson populaire chez les Basques français, la sculpture du XIe siècle en France, géographie artistique de l’islam, la fabulation strohémienne...
– Mises au point sur des recherches en cours : découvertes et recherches dans le domaine de l’histoire de l’art en URSS de 1940 à 1957...
– Réflexions sur l’organisation de l’enseignement en histoire de l’art : comment enseigner l’histoire de la musique ; le professeur de dessin, ses élèves et leurs parents ; une psychanalyse des dessins d’enfants est-elle légitime ?...
– Comptes rendus de colloques, congrès, présentation des collections des musées, de centres artistiques, d’expositions.
– Programmes des concours (agrégation, CAPES).
– Bibliographie et comptes rendus d’ouvrages récemment parus, en particulier de travaux universitaires. Liste des travaux universitaires en cours : maîtrises, thèses de 3e cycle et d’État.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : 4° R. 7917 (1955 - 1957 : L’Information culturelle artistique ; 1958 - 1975 (?) : L’Information d’histoire de l’art; 1978 - 1988 : Formes ; mq 1976 - 1977).