Objectif : « Passe-partout, pourquoi ? Ce nom, ce titre, pourquoi l’avoir choisi ? D’abord, parce que Passe-partout “passera” partout pour connaître tout ce qui intéresse les jeunes et qu’il sera, nous l’espérons, lu aux quatre coins du monde. Et puis, à cause de Jules Verne. Jules Verne est un grand écrivain […]. Et Passe-partout ? Jean Passe-partout est un des personnages les plus connus des romans de Jules Verne. Il a, avec l’Anglais Philéas Fogg, fait en 1872 le “Tour du monde en 80 jours”. Si vous avez lu le roman, vous vous rappelez un homme adroit, intelligent, plein d’idées, curieux de tout, mais, en même temps, gai et toujours en mouvement : c’était Passe-partout. Nous aimerions que Passe-partout, le vôtre, soit ainsi : partout présent et toujours amusant. Vous le voyez : le grand-père de notre revue, c’est Jules Verne » (n° 1, octobre 1966).
« Nous voudrions ici, avec les professeurs-utilisateurs, conduire une conversation sur ce que nous faisons, je veux dire sur la conception et la fabrication du magazine. Parce qu’il y a là, nous semble-t-il, une perspective féconde à explorer pour l’enseignement : apprentissage d’une langue vivante aujourd’hui, au temps des médias rois. Dans ce sens d’ailleurs, les activités que nous proposerons seront tout autant de production que de réception. Comprendre un texte qu’on lit, c’est, au moyen d’un repérage des éléments de signification, reconstruire son sens. Un exercice de production, c’est-à-dire d’écriture, peut être un exercice de compréhension. Dans la mesure où il obligera à rechercher des éléments d’information dans un texte, c’est-à-dire à lire le texte selon une démarche guidée. Et il nous paraît que ce sont ces exercices-là qui sont les plus efficaces, car ils sont doublement actifs et introduisent dans les coulisses de la rédaction. Pour être fructueux, le dialogue pédagogique devra s’établir aussi avec les lecteurs, c’est-à-dire avec la classe. Et il serait bon d’expliquer tout cela dès le début du cours : que le magazine sera d’abord un objet personnel d’information et de divertissement ; qu’il devra être abordé et lu comme un magazine de langue maternelle ; que chacun lira ce que bon lui semble […] mais que la classe se donnera pour objectif d’entraîner à une fréquentation naturelle de la presse, riche de bénéfices pédagogiques » (septembre/octobre 1984).
Contenu.
– Documents et reportages utiles et plaisants pour apprendre en s’amusant la langue française, accompagnés de nombreuses illustrations. Ils portent sur des sujets de sciences naturelles, sur les sciences et techniques, la géographie, la culture (cinéma, peinture, musique, …), sur la politique en France, les médias, le sport. – « Le temps qui court » : actualités sportives, culturelles, politiques ; faits divers. – « La clé des mots » : définitions simples, parfois humoristiques, du vocabulaire qu’on trouve dans les articles. – La vie des jeunes : les vacances, le service militaire, les copains, les métiers. – Mode, bricolage, recettes de cuisine. – Romans-feuilletons, jeux d’esprit.
Dans un supplément « Passe-partout dans la classe », on trouve des fiches pédagogiques directement liées aux articles de la revue, accompagnées d’exercices proposés sur le vocabulaire, la grammaire, l’histoire, la géographie, les débats possibles, l’expression orale.
À partir de septembre 1984 et le changement de titre en Nouveau Passe-partout, insertion d’un supplément d’accompagnement intitulé « La Lettre pédagogique » divisé en quatre parties : « une introduction qui exposera le point de vue, les idées, les principes dont se réclameront plus particulièrement les propositions de travail présentées […]. Une seconde partie, la plus importante, présentera un ensemble d’activités organisé et développé sur les articles principaux du numéro. Une troisième partie indiquera quelques pistes et repères pour la lecture et l’exploitation des pages qui n’auront pas été le sujet de la seconde partie. Enfin une dernière partie apportera des compléments documentaires et des informations susceptibles d’être exploités par le professeur ou (pourquoi pas ?) par la classe, dans une perspective de connaissance de la civilisation ou de l’actualité françaises contemporaines ».
Numéro spécial en mars 1981 sur les rencontres des jeunes Européens.
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