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Titre : Étudiant (L’) d’Afrique noire

Sous-titre : Organe de la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France

Date(s) :

1954 - 1979

Organe :

Commentaire organe : La Fédération fut fondée en 1950.

Responsable(s) : Présidents successifs de la fédération : Benoît Balla, Noé Kutuklui, M. Ba-Hamat, Moustaph Diallo, Amady Aly Dieng, Sylla Costa ; changements très fréquents des responsables de la publication.

Description matérielle : Parution annoncée bimestrielle, elle est en fait très irrégulière. 27/42 cm, 60 p., 300 AF/10 NF ou 250/500 CFA ; tiré à 7 000 exemplaires en 1956.

Porte en exergue : « Si tous les fils du royaume venaient par leurs mains assemblées boucher les trous de la jarre percée, le pays serait sauvé » (Ghezo, roi d’Abomey).

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Sièges sociaux successifs : 28 rue Serpente, 6 bis cité Rougemont, 96 rue Broca, 20 rue Béranger.

Objectif : « La parution du premier numéro de L’Étudiant d’Afrique noire est un événement qui s’inscrit parmi les principales étapes de notre fédération […]. Puisse ce bulletin être l’artisan et le ciment d’une unité indispensable, en rassemblant sans aucune discrimination toutes nos énergies saines au sein de la FEANF qui est le mouvement représentatif des étudiants d’Afrique noire en France. Il traitera de notre vie en France et donnera la publicité nécessaire à nos revendications [...]. Il nous unira aussi dans une même pensée patriotique avec nos frères groupés dans toutes les organisations de jeunesse [...]. La Fédération des étudiants d’Afrique noire en France n’entend pas pratiquer un corporatisme égoïste, mais un syndicalisme étudiant qui, pour être authentique, doit faire écho aux préoccupations des travailleurs africains des villes et de la campagne » (n° 1, février/mars 1954).

« L’Étudiant d’Afrique noire sera l’organe de liaison entre tous les étudiants africains […]. Nos espoirs, nos difficultés, nos angoisses, il faut que tout puisse s’exprimer librement, nettement. Difficultés d’adaptation, problème du logement, soucis universitaires, volonté constante de libérer l’Afrique, étude des mœurs, du patrimoine culturel de chez nous, théâtre, informations diverses : pour tout cela le bulletin sera ouvert » (n° 1 de 1956).

Contenu.

– Actualité des pays africains : le drame algérien, l’avenir du Sahara, la misère du paysan sénégalais, la dot en Afrique noire, l’enseignement au Maroc, l’économie du Ghana, le régime pénitentiaire au Cameroun.
– Écho de la vie des étudiants africains en France : les difficultés avec les autorités françaises face aux manifestations publiques, aux motions dont ils sont les instigateurs et aux articles de la revue qui « contribuent à sonner le réveil de l’Afrique » ; les problèmes quotidiens (logement, finances) que rencontrent les jeunes.
– Réflexions sur le colonialisme, l’indépendance en Afrique, et état de toutes sortes de formes de dépendance et de colonialisme qui existent dans le monde (Algérie, Indochine, colonies portugaises).
– Page culturelle : le racisme par Aimé Césaire, la poésie dite nègre, la littérature négro-africaine ; rubrique des lecteurs.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : 4° Jo. 10949 (très inc. ; mq 1955, 1963, 1965 - 1966, 1971, 1973 - 1974, 1977 - 1978).