Responsable(s) : Présidents successifs de la fédération puis de la confédération : Théodore Steeg, Édouard Herriot, Vincent Auriol, Aristide Beslais, directeur général du ministère de l’Éducation nationale, Guy Debeyre, recteur et enfin Francine Best, directrice de l’INRP.
Directeurs successifs de publication : M. Templier, Ernest Blanquet, secrétaire général du Syndicat nationale des instituteurs, René Bonissel, secrétaire général de la COLVEA et représentant du SNI, Clément Durand (même fonction), Michel Lasserre, Michel Gevrey.
Rédacteurs en chef successifs à partir de 1966 : Marcel Le Brizault, Guy Chanlot, Joseph Cosimi, Jean-Claude Derry, Françoise Coursin, de nouveau J. Cosimi puis enfin Robert Penin.
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Objectif : Objectif de la Fédération.
« La Fédération nationales des œuvres laïques de vacances d’enfants et d’adolescents s’est instituée, sous la présidence de M. Théodore Steeg, ancien ministre de l’Instruction publique, sur l’initiative de la Confédération générale du Travail, de la Ligue française de l’enseignement, du Syndicat national des instituteurs, de l’Office des pupilles de l’école publique, de l’Hygiène par l’exemple, des Jeunesses laïques et républicaines, des Unions de municipalités, avec le plein accord et la collaboration active des ministères de l’Éducation nationale et de la Santé publique. Elle tient sa raison d’être du grand courant d’opinion qui tend à assurer aux enfants et aux adolescents des vacances apportant bénéfice pour la santé et pour l’éducation. Elle se donnera pour tâche d’intensifier et d’éclairer ce courant d’opinion, et d’encourager toutes les initiatives » (n° 1, janvier 1939).
Et de la revue.
« La Jeunesse au plein air développe son action sur un double plan :
1° L’organisation de la collecte annuelle des timbres et des vignettes dont les recettes sont reparties sous forme de bourses aux familles, d’aide à la formation des animateurs, de prêts d’honneur sans intérêt, aux associations organisatrices de centres de vacances et de centres de loisirs ;
2° La définition des grandes lignes d’une politique d’ensemble des vacances et des loisirs des jeunes d’âge scolaire, ce qui suppose des échanges de vue réguliers et approfondis entre les trois principales forces qui la constituent : les parents, les enseignants, les organisateurs et les formations de vacances et de loisirs des jeunes.
Parents, enseignants et éducateurs, organisateurs de centres, sont donc directement intéressés par tous les problèmes que pose cette double action.
La revue Jeunesse au plein air est là pour les aider, leur fournir les réponses aux questions qui peuvent se poser.
Elle rassemble toutes les informations qui touchent à ce secteur socio-éducatif si important des temps libres des jeunes […].
Bref, la revue Jeunesse au plein air aborde trois grands secteurs :
études générales sur les loisirs des jeunes ;
vie et activités de la Jeunesse au plein air ;
textes réglementaires relatifs aux centres de vacances et de loisirs.
C’est à la fois une revue de réflexion et un outil de travail indispensable » (C. Durand, décembre 1985).
Contenu.
– Articles destinés aux responsables des centres de vacances, portant principalement sur leur organisation matérielle (finances, gestion, prescriptions sanitaires et médicales, assurances, équipements des locaux, sécurité, emploi du temps…) en fonction du type de centre (colonie, aérium, camp international…), de l’âge des participants, de son implantation géographique (y compris à l’étranger), etc. Ces articles sont extraits souvent des rapports annuels produits par les chefs de centres, les inspecteurs ou les responsables d’associations ou encore de monographies dynamiques de centres. Ils font office de conseils, de mémento, de boîte à idées pour mener à bien l’organisation des centres de vacances. On note une évolution des préoccupations, du bon air et de la bonne nourriture dans les années d’après-guerre, à l’organisation de multiples activités attractives dans les années 1970-1980.
– Documentation abondante à destination des gestionnaires : textes réglementaires variés mais aussi conseils et témoignages porteurs d’enseignements sur tous les aspects du fonctionnement d’un centre : le choix des fournisseurs, la comptabilité, la gestion des personnels, etc. ou sur les tarifs de transports, le calendrier scolaire…
– Documentation riche sur les activités ludiques à destination des moniteurs : fiches techniques de jeux, danses, chants, travaux manuels, idées de jeux, etc. ; bibliographie importante ; revue de livres éducatifs et de distraction pour moniteurs et jeunes, revue critique de films.
– Articles de connaissance physiologique ou psychologique des jeunes.
– Informations pratiques sur les stages, les diplômes, les rémunérations, l’évolution du statut et de la législation du travail concernant les moniteurs.
– Comptes rendus réguliers des actions en faveur du financement des centres : campagne du timbre, recherches de subventions auprès de l’État, etc. ; appels en vue d’une politique sociale des vacances.
On trouve également des rubriques réflexives :
– Articles mettant en valeur les bienfaits retirés de séjours en colonie de vacances tant physiques que psychologiques ou éducatifs. Réflexion sur les moyens techniques, les activités et les méthodes pédagogiques à mettre en œuvre pour atteindre l’objectif de bonne santé et d’épanouissement de la personnalité du jeune par le loisir collectif. Définition des motivations éthiques (attachement à l’idéal laïc) et éducatives.
– Études sociologiques, plus nombreuses et plus ouvertes à partir des années 1970-1980, à propos de la jeunesse (diffusion parfois des conférences de l’UNESCO), des loisirs, de l’école mais aussi de thèmes plus généraux (la vie dans les villes, la sécurité sociale, la drogue…).
– Comptes rendus d’enquêtes ou de bilans sur la fréquentation des centres de vacances.
– Comparaison avec les pays voisins. Parfois, enquêtes de satisfaction auprès des jeunes sur la vie en colonie de vacances.
– Étude critique de la politique de la jeunesse et de celle du loisir social menées en France à partir de 1946, comparaison avec d’autres politiques européennes, ouverture vers le Tiers Monde francophone.
– Récits de voyages ou de séjours exceptionnels à l’étranger, présentations touristiques ou culturelles de régions ou de pays accueillant les congrès JPA ou d’organismes liés, historique des centres de vacances (n° d’avril-mai 1967), de la Jeunesse au plein air (en janvier 1987), actions de solidarité lors de catastrophes naturelles en France ou à l’étranger, hommage au fondateur Georges Lapierre…
– Vie du mouvement, rapports des comités départementaux et des commissions, congrès mais aussi présentation des associations constitutives (historique, action…), colloques, journées d’études… ; promotion des parutions du mouvement ou des organismes de vente liés à JPA.
– Nécrologie ; iconographie ; publicité.
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