Lieu

ENS-LSH, Lyon

Education citoyenne : les identités en construction. Ambitions et effets de la formation.

Depuis vingt ans, l’institution scolaire a été saisie d’une urgence : l’éducation à la citoyenneté. Circulaires ministérielles, modules proposés dans la formation initiale et continue des maîtres, projets conduits à l’école, au collège ou au lycée, on ne compte plus les actions destinées à répondre, dans la pratique, au déficit d’esprit civique, déploré sur le terrain, stigmatisé dans la presse et analysé par diverses enquêtes. Aujourd’hui, un doute existe : tout cet investissement n’a-t-il pas échoué ?

Parallèlement, le phénomène émergent depuis vingt ans, désigné par la presse, les associations, les politiques, les éducateurs, sous les expressions variées d’affirmations ou revendications identitaires, identités ethniques, ethnicisation, communautarisme, etc. , n’oblige-t-il pas à s’interroger sur la laïcité et sur les modalités d’éducation à la citoyenneté ?

Tout le monde reconnaît que l’éducation à la citoyenneté est fondamentale. Conçue dès l’école maternelle comme un apprentissage du «vivre ensemble», pour que chacun puisse travailler dans la sécurité que donnent le respect spontané d’interdits et la confiance mutuelle, l’«éducation laïque» devrait permettre la coexistence paisible ou pacifiée, dans la communauté scolaire et en chaque individu, de multiples appartenances, sociales, culturelles, mais aussi idéologiques, politiques, religieuses, ethniques. Cependant, ce consensus n’est-il pas plus incantatoire que réaliste ? Le corps enseignant, au nom de ces principes, apparaît souvent divisé dans les conduites à tenir. On l’a vu récemment dans les débats passionnés autour de la loi sur les signes religieux, qui ont suivi le consensus autour des nouvelles lois sociales (novembre 2001 et janvier 2002) concernant la lutte contre les discriminations.

Ces questions ouvertes ont été et sont encore des enjeux importants de formation, mais chacun peut constater des écarts sensibles entre les intentions affichées et les réalisations concrètes. Les deux journées d’étude voudraient croiser divers points de vue, issus de recherches sociologiques, historiques, philosophiques, et les confronter avec l’expérience de prescripteurs ou de praticiens, de mouvements éducatifs et bien sûr, de formateurs d’enseignants. Cet effort de lucidité rétrospective et prospective vise à baliser de nouvelles pistes de travail actualisées, en particulier en vue de la formation des maîtres.

Programme [pdf - 131ko]
Informations pratiques [pdf - 63ko]
synthèses [pdf - 542 ko]

Informations complémentaires : lettre n°2 d’avril 2004
de la VST (Ecole et ethnicité)
http://www.inrp.fr/vst/LettreVST/avril2004.htm

INRP, Lyon

L'utilisation en formation de documents issus de la recherche : des exemples pour l'enseignement scientifique et technique

Repérer, à partir d'exemples d'utilisation en formation relatifs à divers niveaux ou filières du système éducatif (écoliers, collégiens, lycéens, lycéens professionnels), dans et à quelles conditions des matériaux de recherche peuvent devenir des outils pour la formation. Les études de cas présentées concernent l'enseignement scientifique ou technologique, mais les questions soulevées concernent toutes les disciplines.

Programme [pdf - 113 ko]
Inscription [doc - 44 ko]

IUFM, Nantes

Les mouvements pédagogiques entre pratique, formation et recherche
Journée de réflexion avec l'ICEM, l’IUFM des Pays de la Loire. Au regard de leurs contributions passées au développement des innovations, quel rôle les mouvements pédagogiques peuvent-ils, veulent-ils jouer aujourd'hui dans la liaison entre la recherche et la formation ?

Programme [pdf - 57 ko]
Inscription [doc - 50ko]