Contribution recherchée

Atelier n� 14 : Nouveaux rapports aux savoirs ?

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Titre Représentations et opinions d’étudiants sur la mondialisation
Auteur(s) SIMONNEAUX Jean

Texte
Dans le cadre d’une recherche INRP sur l’enseignement de la mondialisation, nous nous intéressons ici au système de « représentations-connaissances » (A. Legardez) d’apprenants sur ce sujet. La mondialisation est aujourd’hui un objet d’enseignement et constitue une question socialement vive (QSV) car elle donne lieu à des controverses au niveau scientifique et social (J. Simonneaux & A. Legardez). Le système de représentations-connaissances est d’autant plus pertinent comme outil d’analyse qu’il s’agit d’une QSV fortement médiatisée avec des avis très marqués voire militants ; les prises de position et les opinions des apprenants doivent être considérées comme constitutives de ce système. Nous nous sommes donc intéressés particulièrement aux opinions qui vont marquer l’adhésion ou l’opposition des apprenants au phénomène de mondialisation.
Au niveau méthodologique, nous avons fait passer un questionnaire, essentiellement des questions fermées avec échelle, en pré-test et post-test ; l’enseignant d’économie réalisait son cours sur la mondialisation entre ces deux tests. Notre échantillon est composé d’étudiants de BTSA (brevet de technicien supérieur agricole) de quatre classes ayant des spécialités fort différentes. Les thématiques retenues ont été choisies à partir des différentes approches théoriques de la mondialisation ou à partir des pratiques sociales que nous avions pu relever précédemment. Nous avions également des questions qui portaient sur la confiance accordée aux différents acteurs de la mondialisation. L’analyse de ces résultats nous permet d’identifier d’éventuels éléments explicatifs de différences de représentations et opinions, et de s’interroger sur les effets (ou absence d’effets) de l’enseignement d’une QSV sur les connaissances mais aussi sur les opinions des élèves. On peut également avoir une idée de l’ancrage plus ou moins important des représentations-connaissances des apprenants, cet ancrage pouvant être considéré comme une inertie à l’apprentissage, inertie positive ou négative selon les objectifs assignés.