Contribution recherchée

Atelier n� 7 : Apprentissages, didactiques, pédagogies

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Titre L’entrée dans l’écrit : D’une procédure littérale vers une procédure phonétique
Auteur(s) HANNOUZ Dominique

Texte
Cette étude réalisée dans le cadre d’une recherche de doctorat propose d’analyser les procédures orthographiques d’apprentis scripteurs quand ils doivent écrire des mots contenant une analogie sonore avec le nom d’une lettre de l’alphabet.
L’écriture de mots nécessite l’utilisation d’une convention. Pour certains mots il y a un appariement direct entre une syllabe et le nom d’une lettre de l’alphabet. L’apprenti scripteur doit néanmoins parvenir à la compréhension du principe alphabétique qui fait qu’une syllabe se compose de plusieurs phonèmes, eux-mêmes traduits par des graphèmes. Parfois le débutant convertit l’information sonore par un seul graphème et utilise le nom d’une lettre pour transcrire la syllabe d’un mot (ex. [velo] = VLO). Nous qualifions de littéral un tel procédé. L’étude auprès d’enfants de CP montre comment ils abandonnent le traitement littéral pour s’acheminer vers un traitement phonétiquement correct. Le matériel se compose de mots présentant des syllabes homophones de nom de lettres ([be], [de], [te], [er], [es]). L’échantillon est constitué de 17 enfants qui n’écrivaient pas au pré-test les syllabes de manière phonétiquement correcte.
Une intervention didactique vise à faire dépasser la représentation littérale que l’enfant peut avoir de l’écriture. Notre questionnement est le suivant :
- L’enfant qui écrit une syllabe en utilisant une procédure littérale, peut-il l’abandonner s’il est mis en situation de conflit cognitif ? Ce conflit est provoqué par l’écriture de mots dont les syllabes (de contrôle) ne peuvent pas être écrites avec le nom d’une lettre.
- Quels éléments de construction de l’orthographe nous apportent les stratégies développées par les enfants pour abandonner l’écriture littérale ?