Contribution recherchée

Atelier n� 10 : Changements dans l’évaluation ?

Titre La formation universitaire en gestion scolaire dans une université privée au Liban : quels enjeux socio-éducatifs, quelle dynamique ?
Auteur(s) ABDUL-REDA ABOURJEILI Suzanne

Texte
Fondée en 2002, la faculté des sciences de l’éducation à l’université Saint-Joseph au Liban, viserait, entre autres objectifs, à contribuer à professionnaliser les métiers scolaires. Durant l’année 2005-2006 elle ouvre deux formations en gestion scolaire (niveaux bac+4 et bac+5) aux détenteurs d’une licence universitaire (bac+ 3 tous profils confondus). Son équipe administrative et pédagogique, qui a construit les maquettes des formations à la lumière d’une large concertation avec divers responsables scolaires, se trouve actuellement confrontée à une multitude d’interrogations :
- Comment gérer l’hétérogénéité d’un public formé en partie de jeunes sans expérience professionnelle, et en partie d’adultes en exercice ?
- Quel tronc commun de compétences professionnelles développer chez des personnes œuvrant dans un milieu scolaire multi-confessionnel ?
- Quel profil académique du diplômé serait réalisable dans le cadre du volume horaire alloué aux formations ?
- Quelle part y accorder aux compétences de chercheur, de praticien et à celles d’expert ?
- Quelles modalités de formation concilieraient entre les besoins et attentes des uns et des autres, et entre les ressources et l’organisation interne propres à la Faculté ?
- Quelles contributions pourraient avoir des actions de coopération avec des partenaires locaux et étrangers au sein de cette dynamique ?
En fait, le leadership de la doyenne ainsi que l’engagement de chaque membre de l’équipe promettent des issues à ces questions. En effet, chacun admet volontiers de se placer dans cette approche constructiviste d’auto-évaluation et de concertation, en vue de répondre aux exigences de qualité et de faire de la faculté un interlocuteur privilégié des écoles libanaises. Dès lors, la recherche scientifique a été retenue comme choix stratégique pour faire avancer le dispositif, en termes d’analyse permanente des besoins du terrain d’une part, et de réflexion interactive au sein des communautés scientifiques, telles que la biennale d’autre part.