À l’université nationale du littoral, université publique de la République argentine créée en 1919, une expérience innovatrice a été mise en place durant la rentrée 2005. Elle a été adressée aux étudiants qui commencent leurs études supérieures.
Ce sont 4 000 étudiants qui suivent deux cours obligatoires d’Articulation générale (« Penser la science » et « Problématique universitaire »), dont l’objectif est de rendre plus facile le passage des études secondaires à l’université. Chaque cours a une durée de trente jours et comporte deux modules d’une grande importance pour l’enseignement ayant recours à Internet comme support pédagogique. Les parcours de formation ont organisés l’enseignement en quatre topiques.
Dans le cas de « Penser la science », on a crée quatre axes : la globalisation, le changement du climat et les catastrophes naturelles, le SIDA comme la maladie du siècle et l’art comme mode de connaissance. On a abordé ce parcours à partir de multiples points de vue. Avec le soutien des experts on a incorporé le dialogue avec des peintures, des romans et des films, depuis lesquels on a cherché à rendre possible l’enrichissement ou l’illustration. Le traitement « hypertextuel » a participé à l’exposition du caractère controversiste de chaque sujet et l’inclusion d’une section avec des questions adressées aux élèves a favorisé des instances d’intégration et de synthèse.
Pour la mise en œuvre de ces deux cours, on a convoqué des professeurs de différents champs et des groupes d’élèves sans nécessairement prendre en considération la relation entre la formation initiale de ces enseignants et les études choisies par les étudiants du groupe dont ils ont la charge. Les professeurs ont mis en œuvre diverses stratégies pour l’analyse. L’approche pour le développement thématique a été soutenue dans un contexte humaniste, polémique et « perspectiviste ». L’université y a envisagé un accompagnement avec des activités culturelles.