Contribution recherchée

Atelier n� 4 : Questions socialement vives à l’école

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Titre L’évaluation de l’efficacité d’une approche didactique sur la connaissance et les attitudes des adolescents marocains du lycée à propos du sida
Auteur(s) KHZAMI Salah-Eddine / SELMAOUI Sabah

Texte
C’est par le biais de la réforme en éducation et du renouvellement de l’ensemble de ses programmes tant au niveau primaire que secondaire que le ministère de l’éducation marocain désire soulever la question de la citoyenneté. Nous pensons que le thème du SIDA, traité dans les programmes des sciences de la vie et de la terre à tous les niveaux scolaires et en rapport avec l’éducation à la santé, doit apparaître en tant qu’axe d’apprentissage de la citoyenneté et du respect des différences. Ainsi prévenir le SIDA, c’est d’abord apprendre aux jeunes à se protéger et à protéger l’autre, à se respecter et à respecter l’autre dans ses différences, c’est participer à une lutte plus globale contre toutes les discriminations sociales ou autres, une lutte contre toutes les marginalisations et les prises de risque qu’elles entraînent irrévocablement.
Cette communication est axée sur une recherche dont l’objectif est d’évaluer l’efficacité d’une approche didactique basée sur la participation des apprenants sur le sujet du SIDA et sa prévention. L’étude a eu pour ambition aussi de susciter chez les élèves une réflexion sur leur comportement citoyen et d’entraîner une évolution dans celui-ci. La démarche méthodologique comprend le travail organisé en 4 petits groupes avec 20 participants des deux sexes chacun, en quatre sessions de deux heures chacune autour du thème choisi. L’âge moyen des participants était de 18 ans. Un questionnaire validé et structuré contenant des questions concernant la connaissance du SIDA et les attitudes vis-à-vis des personnes avec HIV/SIDA, a été administré aux élèves du groupe expérimental et ceux du groupe de contrôle et ce avant et après les sessions.
L’hypothèse était que les élèves du groupe expérimental manifesteraient une attitude plus positive envers les malades que celle des élèves du groupe de contrôle. Ils devaient aussi obtenir de meilleurs résultats concernant l’aspect cognitif. Comparés aux répondants du groupe de contrôle, ceux du groupe expérimental ont positivement modifié leurs attitudes. Les résultats ont confirmé aussi l’hypothèse dans le domaine cognitif.