Cette contribution présente les démarches d’échanges réciproques de savoirs mises en œuvre, pendant plus de dix ans, par des acteurs de l’école (enseignants d’écoles élémentaires, d’établissements secondaires, inspecteurs, échanges de savoir-faire entre enseignants d’une circonscription, échanges de savoirs entre équipes d’école d’une autre circonscription, assistantes sociales scolaires) qui ont relaté et analysé leurs pratiques dans deux ouvrages complémentaires : « Échanger des savoirs à l’école et Abécédaire pour la réflexion et l’action » (préface de Philippe Meirieu) et « Pratiquer la formation réciproque à l’école. Cheminements d’enseignants et enjeux pour l’école et la société actuelle » (préface de Jacques Pain).
Des documents seront distribués. Après une mise en situation par petits groupes, un débat sera organisé. Des questions prises en charge par ces pratiques seront travaillées : comment faire de l’hétérogénéité une chance ? Comment s’appuyer sur les savoirs de tous les élèves, pour qu’ils apprennent tous à l’école ? Comment développer les motivations à apprendre ? Comment leur apprendre la coopération comme valeur de société et comme démarche cognitive efficace ?
Les concepts de référence sont la réciprocité, les réseaux ouverts, la pédagogie coopérative, l’estime de soi et la reconnaissance mutuelle. Être offreur et demandeur de savoirs favorise la prise de conscience des apprentissages réussis et des besoins d’apprendre. L’intention d’instruire autrui permet de mieux apprendre soi-même. Cette démarche peut être mise en place dans un établissement scolaire, une classe, un cours (un exemple sera donné dans un cours de grammaire de quatrième), pour relier positivement l’école et l’environnement, dans la formation continue et initiale des enseignants.