Les mobilités européennes se développent de plus en plus dans le cadre des divers parcours de formation et ce notamment dans le secteur agricole particulièrement sensible à la dimension européenne. Elles concernent des publics très variés. L’apprentissage reste toutefois un secteur dans lequel ces pratiques ne sont qu’exceptionnelles, alors même que l’alternance des lieux de formation en constitue l’élément central.
Une étude du ministère français de l’agriculture et de la pêche, puis deux projets pilotes Leonardo da Vinci (qui ont associé des partenaires des 16 pays) ont permis d’aboutir récemment au développement de conventions de mobilités (outils réglementaires qui constituaient le frein essentiel à ces mobilités). Ces outils ont été mis en ligne et facilitent dorénavant pour tout apprenti, quels que soient le secteur professionnel et le niveau de formation concernés, la réalisation de périodes de mobilité et ce dans les conditions administratives, pédagogiques, juridiques et financières requises.
Un transfert des résultats de nos travaux est envisagé vers la formation professionnelle scolaire et la formation professionnelle continue. De même, le partenariat engagé dans ces projets a convenu de suivre le parcours de quelques apprentis utilisant ces conventions afin d’en étudier la pertinence. Le partenariat souhaite enfin analyser l’impact de la mobilité des jeunes travailleurs en formation sur leur futur démarche de mobilité professionnelle, de même que l’impact de telles mobilités sur l’accueil d’autres travailleurs de l’UE (en mobilité) dans les entreprises concernées.