Contribution recherchée

Atelier n� 8 : Comparons… Mobilité internationale

Titre Pour une culture conceptuelle commune sur le cadre européen commun de référence pour les langues
Auteur(s) GUILLÉN-DÍAZ Carmen

Texte
Ce sont les multiples interrogations posées à propos du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECR), dans le contexte éducatif national espagnol, qui ont motivé cette recherche, document que les politiques linguistiques éducatives nationales ne peuvent pas ignorer depuis l’an 2001, et dont les destinataires sont tous les spécialistes et professionnels concernés en matière de langues.
Le terme commun, qui fait partie de la dénomination du document cité, entraîne une implication et des effets majeurs au sein du domaine disciplinaire de la didactique des langues et cultures (le besoin de construire une culture conceptuelle partagée, comme facteur essentiel pour une culture commune d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation toujours en raison de l’identité et du statut du CECR et des finalités pour lesquelles il a été conçu, élaboré et diffusé). Les termes clés qui le configurent constituent les savoirs spécifiques de leurs destinataires. La connaissance et l’interprétation de la terminologie spécifique est un indicateur de la culture académique qui, comme telle, peut être observée et mesurée qualitativement et quantitativement, visant la qualité de l’enseignement (indicateur de rendement).
Dans la perspective de la formation initiale et continue des enseignants de langues et afin de contribuer à construire une culture conceptuelle commune, la recherche s’est articulée sur les trois opérations essentielles qui rendent compte de leurs savoirs spécifiques :
- La (re)connaissance et compréhension des significations des termes clés sélectionnés ;
- La transposition, lors de l’acte professionnel de programmation (Roy, 1991) ;
- L’expérimentation (voir l’utilisation), lors de l’acte professionnel d’intervention (Roy, 1991).
L’analyse des données obtenues au moyen de questionnaires et entretiens (explicatifs), relatives à la première opération et fournies par un groupe significatif d’enseignants, a permis de regrouper les significations et d’identifier les difficultés de compréhension.