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Contribution recherchée

Atelier no 11 : Diversité culturelle, conflit des civilisations ou dialogue interculturel : quelles stratégies éducatives ?

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Titre	La Citoyenneté européenne au péril des manuels français d'histoire-géographie
Auteur(s)	DEL PUP Henri

Texte
On devine que, derrière lenteurs, hésitations, repentirs, la citoyenneté européenne se décline au pluriel. C'est qu'être citoyen c'est d'abord être. La part de l'identité est fondamentale dans ce type de discours. C'est être de quelque part avec la singularité du lieu. C'est être reconnu et accepté par l'Autre aussi avec ses différences. Quelles sont elles? Comment les caractériser? Quelle carte de l'Europe dessiner ? On pressent aussi que le rôle de l'Ecole est central, d'autant que la tradition des Etats-membres et singulièrement celle de l'école républicaine française est de confier à leur système éducatif la charge de former l'élève et d'instituer le citoyen. Dès lors quelle(s) identité(s) et donc quelle (inter)culture voire quelle culture tierce pour quelle(s) citoyenneté(s) enseigner? C'est à ces questions que se propose de répondre cette communication qui prendra comme exemple le cas français, cas limite des difficultés de la mission à remplir: la France étant un très vieil Etat-nation, une République et une séculaire terre de forte immigration. Elle se donne de confronter les discours scolaires tenus par les manuels d'histoire-géographie (disciplines centrales de la parole identitaire et civique) aux nécessités d'une éducation à l'Europe. Indépendamment des débats autour et à propos du Projet de Traité établissant une Constitution pour l'Europe, des élections pour le renouvellement du Parlement européen qui doivent avoir lieu en 2004, une réforme des programmes scolaires est actuellement à l'oeuvre. Aussi, cette communication vise à repérer les éventuels effets des décisions européennes sur les politiques éducatives françaises et les résistances aux évolutions. Les sources sont, outre les manuels en usage dans les établissements français, les textes produits, principalement, par le Conseil de l'Europe qui vient de conclure un important cycle de réflexion sur l'enseignement de l'Histoire (Apprendre et enseigner l'histoire de l'Europe du 20ème siècle, 1999-2001) et les réflexions de l'Union européenne.

Texte

On devine que, derrière lenteurs, hésitations, repentirs, la citoyenneté européenne se décline au pluriel. C'est qu'être citoyen c'est d'abord être. La part de l'identité est fondamentale dans ce type de discours. C'est être de quelque part avec la singularité du lieu. C'est être reconnu et accepté par l'Autre aussi avec ses différences. Quelles sont elles? Comment les caractériser? Quelle carte de l'Europe dessiner ?
On pressent aussi que le rôle de l'Ecole est central, d'autant que la tradition des Etats-membres et singulièrement celle de l'école républicaine française est de confier à leur système éducatif la charge de former l'élève et d'instituer le citoyen. Dès lors quelle(s) identité(s) et donc quelle (inter)culture voire quelle culture tierce pour quelle(s) citoyenneté(s) enseigner? C'est à ces questions que se propose de répondre cette communication qui prendra comme exemple le cas français, cas limite des difficultés de la mission à remplir: la France étant un très vieil Etat-nation, une République et une séculaire terre de forte immigration. Elle se donne de confronter les discours scolaires tenus par les manuels d'histoire-géographie (disciplines centrales de la parole identitaire et civique) aux nécessités d'une éducation à l'Europe. Indépendamment des débats autour et à propos du Projet de Traité établissant une Constitution pour l'Europe, des élections pour le renouvellement du Parlement européen qui doivent avoir lieu en 2004, une réforme des programmes scolaires est actuellement à l'oeuvre. Aussi, cette communication vise à repérer les éventuels effets des décisions européennes sur les politiques éducatives françaises et les résistances aux évolutions. Les sources sont, outre les manuels en usage dans les établissements français, les textes produits, principalement, par le Conseil de l'Europe qui vient de conclure un important cycle de réflexion sur l'enseignement de l'Histoire (Apprendre et enseigner l'histoire de l'Europe du 20ème siècle, 1999-2001) et les réflexions de l'Union européenne.