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Contribution recherchée

Atelier no 12 : Quelles approches pour faciliter le développement des personnes dans les organisations d'éducation et de formation ?

Titre	Parcours autobiographique et estime de soi : apports majeurs en orientation.
Auteur(s)	DESCAMPS Odile

Texte
Cette contribution fait suite au montage d'un nouvel enseignement au CNAM1, s'adressant à des Emplois-jeunes. En période d'orientation les participants aux ateliers, à l'aide d'exercices issus de la démarche des histoires de vie, sont invités à partager oralement leur parcours et à en rendre compte individuellement à l'enseignant par écrit. Les dynamiques collectives et individuelles de formation semblent jouer un rôle complémentaire indéniable. Leur formation en alternance fait apparaître une dichotomie déstabilisatrice entre les savoirs universitaires et les savoirs des pratiques professionnelles mis en oeuvre dans le stage. Cette pédagogie centrée sur le vécu fait apparaître les difficultés des apprenants face au manque de reconnaissance, voire mépris, qu'ils subissent (enseignement, employeurs, politiques1. Partant de la parole des apprenants nous avons constaté 3 effets produits par ce module: 1) résistance et méfiance vis-à-vis de la démarche ressentie comme "trop implicante" et allant à l'encontre des habitus scolaires. 2) Déstabilisation produite par le travail en groupe et le fait de faire ressurgir des vécus difficiles (à l'école notamment). 3). Début de démarche d'individuation grâce à la contextualisation de leur parcours individuel (famille, génération, pays ou région d'origine). Cette 3° phase se produit au moment de l'écriture: "bilan sur soi-même, ça permet de tourner la page" dit une étudiante. Cette expérience, que nous savions délicate compte tenu de la situation précaire du public visé, s'avère positive si l'on en juge par l'enthousiasme exprimé en fin de parcours "écrire, ça m'éclate!". Elle met en relief l'importance de l'estime de soi pour un cheminement pertinent d'apprentissage et indispensable au processus même de formation. Nous poursuivons notre réflexion pour améliorer le dispositif et approfondir la question de la posture des enseignants pour accompagner les étudiants de la façon la plus juste possible.

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Cette contribution fait suite au montage d'un nouvel enseignement au CNAM1, s'adressant à des Emplois-jeunes. En période d'orientation les participants aux ateliers, à l'aide d'exercices issus de la démarche des histoires de vie, sont invités à partager oralement leur parcours et à en rendre compte individuellement à l'enseignant par écrit. Les dynamiques collectives et individuelles de formation semblent jouer un rôle complémentaire indéniable.
Leur formation en alternance fait apparaître une dichotomie déstabilisatrice entre les savoirs universitaires et les savoirs des pratiques professionnelles mis en oeuvre dans le stage.
Cette pédagogie centrée sur le vécu fait apparaître les difficultés des apprenants face au manque de reconnaissance, voire mépris, qu'ils subissent (enseignement, employeurs, politiques1.
Partant de la parole des apprenants nous avons constaté 3 effets produits par ce module: 1) résistance et méfiance vis-à-vis de la démarche ressentie comme "trop implicante" et allant à l'encontre des habitus scolaires. 2) Déstabilisation produite par le travail en groupe et le fait de faire ressurgir des vécus difficiles (à l'école notamment). 3). Début de démarche d'individuation grâce à la contextualisation de leur parcours individuel (famille, génération, pays ou région d'origine). Cette 3° phase se produit au moment de l'écriture: "bilan sur soi-même, ça permet de tourner la page" dit une étudiante.
Cette expérience, que nous savions délicate compte tenu de la situation précaire du public visé, s'avère positive si l'on en juge par l'enthousiasme exprimé en fin de parcours "écrire, ça m'éclate!". Elle met en relief l'importance de l'estime de soi pour un cheminement pertinent d'apprentissage et indispensable au processus même de formation. Nous poursuivons notre réflexion pour améliorer le dispositif et approfondir la question de la posture des enseignants pour accompagner les étudiants de la façon la plus juste possible.