Contribution recherchée

Atelier no 3 : Usages des dispositifs et des outils dans les apprentissages. Quels bénéfices ? Quelles limites ?

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Titre L'alphabétisation informatique dans un contexte universitaire (étudiants de psychologie de l'ULB).
Auteur(s) HAGBE KOBILA Joseph / SYLIN Michel

Texte
La maîtrise de l'outil informatique semble devenir une exigence tant dans les pratiques professionnelles que dans la formation ou encore l'enseignement. Les descriptifs des postes de travail dans les offres d'emplois sont éloquents à ce sujet. Il n'y a pratiquement plus de secteurs qui échappent à cette règle que ce soit les emplois manuels ou les emplois de bureau. Des investissements importants sont consentis par les autorités éducatives pour dispenser une culture informatique minimale à l'école par le biais de l'informatisation des écoles et l'intégration de l'ordinateur dans les pratiques de classes. De leur côté, les familles s'équipent de plus en plus en matériel informatique: ordinateur multimédia, scanneur, camera numérique, lecteurs DVD, consoles de jeux, etc. En première analyse, on peut penser que les élèves au sortir du secondaire disposent de savoirs et de savoir-faire en informatique.
Dans le cas spécifique de l'université, l'outil informatique s'affirme comme incontournable pour le suivi des enseignements et la réalisation des travaux personnels (devoirs, rapports de stages, mémoire). On peut s'interroger sur les compétences informatiques des étudiants. Comment se structurent-elles ?
Nous avons conduit une étude à ce sujet au cours de l'année 2003 auprès d'une centaine d'étudiants de la Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education de l'ULB. Le questionnaire porte sur un ensemble connaissances et pratiques en matière d'utilisation de l'ordinateur telles que la mise sous tension, l'usage d'un tableur ou la recherche de l'information sur Internet. L'analyse factorielle des résultats fait ressortir cinq profils de compétence: «Usage courant», «Internet», «Agencement de données», «Traitement de texte» et «Programmation». On peut dès lors s'interroger sur les pratiques éducatives qui peuvent intégrer ces compétences.