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Contribution recherchée

Atelier no 8 : Questions de société et questions de formation et d'éducation. Quelles intersections ?

Titre	Une expérience non formelle décentralisée de la formation professionnelle en Uruguay
Auteur(s)	LASIDA Javier / MORAIS Fatima

Texte
Rompre avec le mécanisme d'exclusion est devenu le défi prioritaire pour les systèmes éducatifs des différents pays de l'Amérique Latine. La réalité de la société et des écoles uruguayennes fait état de certains dysfonctionnements récents de son système éducatif :à savoir des insuffisances dans la relation famille/enfant/ communauté/école et dans la relation école/monde du travail. Une étude récente de l'ANEP (Administration Nationale de l'Education Publique) démontre que plus de 66000 jeunes et adolescents entre 12 et 27 ans ne vont pas à l'école, ne travaillent pas et n'entreprennent aucune démarche de recherche d'emploi. C'est 10.8% de cette population. A ce chiffre il faut rajouter 7,7% qui sont en situation de recherche de travail, soient 47.000 jeunes. Il y a environ 100000 jeunes qui, sans travailler, refusent l'école ou ne réunissent pas toutes les conditions objectives et subjectives pour y accéder. L'éducation non formelle s'affirme comme une expérience solide et positive dans le pays et peut contribuer à répondre à ces questions. Notre expérience de directeur et stagiaire du PROJOVEN- programme de capacitation de jeunes qui développe des dispositifs innovants depuis 10 ans en Uruguay - nous a motivé à vous faire partager les avancées et les difficultés d'une situation concrète. L'objectif du programme est la formation et l'insertion socio-professionnelle des jeunes entre 17 et 24 ans en grand risque d'exclusion sociale et de pauvreté. Ses principales caractéristiques sont:l'articulation entre la formation proposée et les exigences du secteur productif; la gestion décentralisée; la priorité à l'emploi. Il a généré un partenariat affiné et complexe au niveau politique technique entre Etat/société civile. Il intègre la gestion de l'information, la gestion financière et l'évaluation des résultats et d'impact comme trois dimensions indissociables lors de son exécution. Il est donc nécessaire réunir les efforts pour approfondir cette tendance et ouvrir le dialogue entre les deux champs éducatifs.

Texte

Rompre avec le mécanisme d'exclusion est devenu le défi prioritaire pour les systèmes éducatifs des différents pays de l'Amérique Latine. La réalité de la société et des écoles uruguayennes fait état de certains dysfonctionnements récents de son système éducatif :à savoir des insuffisances dans la relation famille/enfant/ communauté/école et dans la relation école/monde du travail.
Une étude récente de l'ANEP (Administration Nationale de l'Education Publique) démontre que plus de 66000 jeunes et adolescents entre 12 et 27 ans ne vont pas à l'école, ne travaillent pas et n'entreprennent aucune démarche de recherche d'emploi. C'est 10.8% de cette population. A ce chiffre il faut rajouter 7,7% qui sont en situation de recherche de travail, soient 47.000 jeunes. Il y a environ 100000 jeunes qui, sans travailler, refusent l'école ou ne réunissent pas toutes les conditions objectives et subjectives pour y accéder.
L'éducation non formelle s'affirme comme une expérience solide et positive dans le pays et peut contribuer à répondre à ces questions. Notre expérience de directeur et stagiaire du PROJOVEN- programme de capacitation de jeunes qui développe des dispositifs innovants depuis 10 ans en Uruguay - nous a motivé à vous faire partager les avancées et les difficultés d'une situation concrète.
L'objectif du programme est la formation et l'insertion socio-professionnelle des jeunes entre 17 et 24 ans en grand risque d'exclusion sociale et de pauvreté. Ses principales caractéristiques sont:l'articulation entre la formation proposée et les exigences du secteur productif; la gestion décentralisée; la priorité à l'emploi. Il a généré un partenariat affiné et complexe au niveau politique technique entre Etat/société civile. Il intègre la gestion de l'information, la gestion financière et l'évaluation des résultats et d'impact comme trois dimensions indissociables lors de son exécution.
Il est donc nécessaire réunir les efforts pour approfondir cette tendance et ouvrir le dialogue entre les deux champs éducatifs.