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Contribution recherchée

Atelier no 11 : Diversité culturelle, conflit des civilisations ou dialogue interculturel : quelles stratégies éducatives ?

Titre	Construction identitaire et réussite universitaire
Auteur(s)	CHOUARRA Laïla

Texte
De parents analphabètes, de catégories socioprofessionnelles modestes, certains jeunes d'origine étrangère, ayant réalisé des parcours universitaires avec succès en accomplissant des études de troisième cycle, ont su négocier leur identité. Effectivement, au-delà des conflits culturels, ces jeunes, en fonction de leur projet de vie (réussite universitaire et sociale), ont été capables d'agir sur leur propre définition de soi.Cela suppose, donc, qu'il existe une part importante de choix quant aux issues stratégiques, et que l'identité d'un individu est le résultat de son élaboration personnelle et collective. Comment des jeunes étudiants issus de milieux sociaux modestes et d'origine étrangère sont-ils parvenus à la réussite? Au-delà de l'explication de cette réussite, cette étude, réalisée à travers des entretiens semi-directifs centrés sur le thème de la trajectoire (scolaire, sociale, familiale...) auprès de cette population à la fois d'origine modeste et étrangère, a permis de dégager trois types d'identité : l'identité française, l'identité syncrétique, l'identité religieuse. Notre contribution à ce colloque est fondée, d'une part sur la mise en évidence de cette typologie «triennale». D'autre part, nous essayerons de comprendre l'importance de ces constructions identitaires issues de la dimension de la double appartenance, à la fois, étrangère par les origines sociales des parents (langue, culture, habitudes) et du regard que ces jeunes portent sur la société française et de leur rapport aux études. Ici, les interactions entre familles et leurs enfants en tant qu'étudiants ne sont pas sans implications dans la construction des identités et dans la réussite aux études. Par la présentation des cas considérés significatifs par notre enquête, nous nous proposons de mieux étayer notre recherche.

Texte

De parents analphabètes, de catégories socioprofessionnelles modestes, certains jeunes d'origine étrangère, ayant réalisé des parcours universitaires avec succès en accomplissant des études de troisième cycle, ont su négocier leur identité.
Effectivement, au-delà des conflits culturels, ces jeunes, en fonction de leur projet de vie (réussite universitaire et sociale), ont été capables d'agir sur leur propre définition de soi.Cela suppose, donc, qu'il existe une part importante de choix quant aux issues stratégiques, et que l'identité d'un individu est le résultat de son élaboration personnelle et collective.
Comment des jeunes étudiants issus de milieux sociaux modestes et d'origine étrangère sont-ils parvenus à la réussite?
Au-delà de l'explication de cette réussite, cette étude, réalisée à travers des entretiens semi-directifs centrés sur le thème de la trajectoire (scolaire, sociale, familiale...) auprès de cette population à la fois d'origine modeste et étrangère, a permis de dégager trois types d'identité : l'identité française, l'identité syncrétique, l'identité religieuse.
Notre contribution à ce colloque est fondée, d'une part sur la mise en évidence de cette typologie «triennale». D'autre part, nous essayerons de comprendre l'importance de ces constructions identitaires issues de la dimension de la double appartenance, à la fois, étrangère par les origines sociales des parents (langue, culture, habitudes) et du regard que ces jeunes portent sur la société française et de leur rapport aux études. Ici, les interactions entre familles et leurs enfants en tant qu'étudiants ne sont pas sans implications dans la construction des identités et dans la réussite aux études. Par la présentation des cas considérés significatifs par notre enquête, nous nous proposons de mieux étayer notre recherche.