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Contribution recherchée

Atelier no 6 : Quelles formations pour des adultes qui auront à éduquer demain ?

Titre	La formation des maîtres de l'enseignement fondamental : rupture ou continuité ?
Auteur(s)	SENOUCI Zoubida

Texte
Devant répondre à une scolarisation massive au lendemain de l'indépendance, les exigences en matière de formation académique et professionnelle des enseignants n'ont pas été la priorité des pouvoirs publics en Algérie. C'est dans l'enseignement élémentaire que le personnel est le moins qualifié parce qu'il a été majoritairement recruté parmi les exclus du système scolaire. Le nombre d'enseignants titulaires du baccalauréat est tout à fait dérisoire. Depuis 1999, dans le cadre de la réforme du système éducatif et à l'instar de nombreux pays, «l'universitarisation» et la «professionnalisation» de la formation des instituteurs s'est imposée comme un enjeu majeur pour l'amélioration de la qualification professionnelle. Depuis 1999, les maîtres de l'enseignement fondamental sont formés avec Bac +3 et ce sont les écoles normales supérieures qui ont pris en charge cette formation initiale dans ses deux composantes : théorique et pratique. Les stages de terrain dans les écoles primaires constituent pour le futur instituteur une dimension importante de sa formation professionnelle. C'est dans ce cadre qu'il doit mobiliser les savoirs formels acquis en institution de formation pour les confronter aux savoirs d'expérience de son «tuteur» ou «maître formateur» dans la phase d'observation puis aux siens dans l'exercice en situation réelle de classe et sous la responsabilité de ce tuteur. Notre recherche s'est focalisée sur la prise en charge des stages de terrain afin d'appréhender et d'analyser les savoirs et les modèles sous-jacents aux pratiques développées et susceptibles de favoriser ou non le changement. Au plan méthodologique, nous nous sommes appuyés sur : - des observations de séances de cours de stagiaires dans les classes ; - des entretiens semi-directifs avec les maîtres formateurs ; - un questionnaire destiné aux deux promotions d'instituteurs sorties en 2002 et 2003, soit 65 futurs instituteurs. Notre contribution se situe dans une problématique visant à analyser les éléments qui contribuent à la professionnalisation voire à l'émergence d'un «nouvel instituteur». L'analyse des données fournies par l'enquête nous permettra d'apporter des éléments de réponse aux questionnements suivants : - Comment les futurs instituteurs intègrent-ils les savoirs professionnels développés par les maîtres formateurs ? - Quels sont les modèles, voire les démarches pédagogiques encouragées ? - En quoi la combinaison savoir théorique/savoir d'expérience favorise-t-elle l'émergence d'un métier nouveau ?

Texte

Devant répondre à une scolarisation massive au lendemain de l'indépendance, les exigences en matière de formation académique et professionnelle des enseignants n'ont pas été la priorité des pouvoirs publics en Algérie. C'est dans l'enseignement élémentaire que le personnel est le moins qualifié parce qu'il a été majoritairement recruté parmi les exclus du système scolaire. Le nombre d'enseignants titulaires du baccalauréat est tout à fait dérisoire.
Depuis 1999, dans le cadre de la réforme du système éducatif et à l'instar de nombreux pays, «l'universitarisation» et la «professionnalisation» de la formation des instituteurs s'est imposée comme un enjeu majeur pour l'amélioration de la qualification professionnelle.
Depuis 1999, les maîtres de l'enseignement fondamental sont formés avec Bac +3 et ce sont les écoles normales supérieures qui ont pris en charge cette formation initiale dans ses deux composantes : théorique et pratique.
Les stages de terrain dans les écoles primaires constituent pour le futur instituteur une dimension importante de sa formation professionnelle. C'est dans ce cadre qu'il doit mobiliser les savoirs formels acquis en institution de formation pour les confronter aux savoirs d'expérience de son «tuteur» ou «maître formateur» dans la phase d'observation puis aux siens dans l'exercice en situation réelle de classe et sous la responsabilité de ce tuteur.
Notre recherche s'est focalisée sur la prise en charge des stages de terrain afin d'appréhender et d'analyser les savoirs et les modèles sous-jacents aux pratiques développées et susceptibles de favoriser ou non le changement.
Au plan méthodologique, nous nous sommes appuyés sur :
- des observations de séances de cours de stagiaires dans les classes ;
- des entretiens semi-directifs avec les maîtres formateurs ;
- un questionnaire destiné aux deux promotions d'instituteurs sorties en 2002 et 2003, soit 65 futurs instituteurs.
Notre contribution se situe dans une problématique visant à analyser les éléments qui contribuent à la professionnalisation voire à l'émergence d'un «nouvel instituteur».
L'analyse des données fournies par l'enquête nous permettra d'apporter des éléments de réponse aux questionnements suivants :
- Comment les futurs instituteurs intègrent-ils les savoirs professionnels développés par les maîtres formateurs ?
- Quels sont les modèles, voire les démarches pédagogiques encouragées ?
- En quoi la combinaison savoir théorique/savoir d'expérience favorise-t-elle l'émergence d'un métier nouveau ?