INRP - Recherche d'une contribution

Contribution recherchée

Atelier no 15 : Apprentissages...échecs et réussites.

Titre	Les gestes professionnels enseignants face à la diversité des groupes classes
Auteur(s)	RIBARD Elisabeth

Texte
Cette recherche tente de mettre à jour la dynamique interne des groupes classes afin de la mettre en lien avec les différents comportements observés lors des apprentissages. Il s'agit de comprendre, du point de vue des élèves (357) et des enseignants (40) quelles sont les conditions de travail optimales que l'on puisse attendre dans l'espace temps de la classe. Celles-ci se heurtent à la variété des situations de classe: profils divers des enseignants, profils divers des classes, phénomènes de démobilisation des élèves etc. La recherche tente un diagnostic de la nature des difficultés observées dans les classes, par une analyse de l'acte d'apprendre lui-même. Nous avons suivi 15 classes de différentes sections au sein d'un lycée d'enseignement général et technologique durant deux années scolaires (2001/2002 et 2002/2003). Les résultats tendent à montrer que l'acte d'apprendre est dénaturé par les principes de fonctionnement de l'Institution scolaire elle-même. Cette dénaturation s'expliquerait par trois principes essentiels: 1) le principe de «confusion» de l'élève, qui tendrait à substituer la matière au professeur qu'il enseigne; 2) Le principe de «hiérarchisation» des sections (L, ES, S, etc.) qui détourne la valeur du savoir d'une discipline aux yeux de l'élève en fonction du taux horaire d'enseignement. Ces différences de valeurs sont arbitraires lorsqu'il s'agit d'appréhender les savoirs pour ce qu'ils sont vraiment; 3) Le principe d'«exposition» qui fait du savoir un savoir déclaratif non contextualisé par l'élève. Ce qui semble être une des explications au désintéressement de l'élève, et/ou à son manque d'attention.

Texte

Cette recherche tente de mettre à jour la dynamique interne des groupes classes afin de la mettre en lien avec les différents comportements observés lors des apprentissages. Il s'agit de comprendre, du point de vue des élèves (357) et des enseignants (40) quelles sont les conditions de travail optimales que l'on puisse attendre dans l'espace temps de la classe. Celles-ci se heurtent à la variété des situations de classe: profils divers des enseignants, profils divers des classes, phénomènes de démobilisation des élèves etc. La recherche tente un diagnostic de la nature des difficultés observées dans les classes, par une analyse de l'acte d'apprendre lui-même. Nous avons suivi 15 classes de différentes sections au sein d'un lycée d'enseignement général et technologique durant deux années scolaires (2001/2002 et 2002/2003).
Les résultats tendent à montrer que l'acte d'apprendre est dénaturé par les principes de fonctionnement de l'Institution scolaire elle-même. Cette dénaturation s'expliquerait par trois principes essentiels: 1) le principe de «confusion» de l'élève, qui tendrait à substituer la matière au professeur qu'il enseigne; 2) Le principe de «hiérarchisation» des sections (L, ES, S, etc.) qui détourne la valeur du savoir d'une discipline aux yeux de l'élève en fonction du taux horaire d'enseignement. Ces différences de valeurs sont arbitraires lorsqu'il s'agit d'appréhender les savoirs pour ce qu'ils sont vraiment; 3) Le principe d'«exposition» qui fait du savoir un savoir déclaratif non contextualisé par l'élève. Ce qui semble être une des explications au désintéressement de l'élève, et/ou à son manque d'attention.