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Contribution recherchée

Atelier no 10 : De nouvelles formes d'évaluation (validation des acquis) vont-elles renouveler les cursus universitaires ?

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Titre	La validation des acquis de l'expérience dans une Formation d'Ingénieur en Partenariat
Auteur(s)	DAROUX Géraldine

Texte
L'ISTP Saint- Etienne (formation alternée sous statut salarié de l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint- Etienne) conduit depuis mars 2002 une expérimentation de validation des acquis de l'expérience au sein d'une filière spécifique. La validation concerne un public de niveau minimum (bac+2) exerçant déjà une fonction d'encadrement dans l'entreprise et recherchant une reconnaissance. Le processus permettant de spécifier les compétences détenues par les individus est organisé autour d'une démarche de validation associant étroitement le candidat, l'entreprise et l'institut en appui sur un dispositif dense mobilisant un nombre important d'acteurs sur une durée de deux mois. A l'issue de cette phase de validation, les décisions d'individualisation de formation sont actées par un jury. Durant cette période, les candidats doivent prendre du temps pour analyser leurs situations professionnelles et personnelles présentes et antérieures, acquérir des éléments méthodologiques seul ou en groupe et se préparer à des entretiens de validation. Ce processus lourd et coûteux ne trouve donc sa faisabilité qu'à l'issu d'une première phase d'admission précisant la recevabilité du dossier de validation. Cela fait maintenant plus de dix ans que l'ISTP conduit des travaux de réflexion relatifs à la compétence (modes d'acquisition, de construction, d'évaluation et de reconnaissance des compétences développées par les individus, etc). Pour l'heure, l'ISTP ne délivre pas le titre d'ingénieur suite à une validation complète des acquis de l'expérience. L'institut a choisi de s'appuyer sur la situation professionnelle réelle du candidat pour attester de l'acquisition et de la démonstration de compétences de niveau ingénieur. L'institut continue de s'interroger sur les conditions qui permettent de décrire et d'évaluer le savoir-faire issu de l'expérience.

Texte

L'ISTP Saint- Etienne (formation alternée sous statut salarié de l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint- Etienne) conduit depuis mars 2002 une expérimentation de validation des acquis de l'expérience au sein d'une filière spécifique.
La validation concerne un public de niveau minimum (bac+2) exerçant déjà une fonction d'encadrement dans l'entreprise et recherchant une reconnaissance. Le processus permettant de spécifier les compétences détenues par les individus est organisé autour d'une démarche de validation associant étroitement le candidat, l'entreprise et l'institut en appui sur un dispositif dense mobilisant un nombre important d'acteurs sur une durée de deux mois. A l'issue de cette phase de validation, les décisions d'individualisation de formation sont actées par un jury.
Durant cette période, les candidats doivent prendre du temps pour analyser leurs situations professionnelles et personnelles présentes et antérieures, acquérir des éléments méthodologiques seul ou en groupe et se préparer à des entretiens de validation. Ce processus lourd et coûteux ne trouve donc sa faisabilité qu'à l'issu d'une première phase d'admission précisant la recevabilité du dossier de validation.
Cela fait maintenant plus de dix ans que l'ISTP conduit des travaux de réflexion relatifs à la compétence (modes d'acquisition, de construction, d'évaluation et de reconnaissance des compétences développées par les individus, etc). Pour l'heure, l'ISTP ne délivre pas le titre d'ingénieur suite à une validation complète des acquis de l'expérience. L'institut a choisi de s'appuyer sur la situation professionnelle réelle du candidat pour attester de l'acquisition et de la démonstration de compétences de niveau ingénieur. L'institut continue de s'interroger sur les conditions qui permettent de décrire et d'évaluer le savoir-faire issu de l'expérience.