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Contribution recherchée

Atelier no 15 : Apprentissages...échecs et réussites.

Titre	Fréquentation des multiclasses dans le Nord-Ouest du Québec
Auteur(s)	DESBIENS Jean-François

Texte
On dénombre, dans les régions du Nord-Ouest (N.O.) québécois, un nombre élevé de petites écoles et de multiclasses (MC). Beaucoup d'enseignants du primaire appréhendent l'enseignement en MC. Ils perçoivent un alourdissement considérable de leur tâche, se sentent inadéquatement formés et insuffisamment expérimentés. Ils doutent que les MC fournissent des conditions d'apprentissage efficaces (FSE, 2003 ; Gayfer, 1991). En contrepartie, la littérature ne permet pas d'affirmer que les MC sont préjudiciables au développement et à la réussite scolaire des élèves. Cette communication a pour objet de brosser un portrait de la réussite scolaire d'élèves du primaire du N.O. entre 1994-1995 et 1998-1999, et d'examiner les relations entre la réussite scolaire et la fréquentation des MC entre 1994-1995 et 2000 et 2001. Les données ont été collectées à l'aide d'un questionnaire envoyé à six commissions scolaires (C.S.) de la région. Elles sont également été tirées d'une base de données sur la réussite scolaire (MEQ, 2001). Leur traitement consiste en des analyses de différences de proportions ainsi qu'en des analyses corrélationnelles (par rangs et dichotomiques). Le niveau de signification retenu est p = 0.05. Les résultats montrent que pour les années 1994-1995 à 1998-1999, la réussite scolaire moyenne des élèves du primaire de la région concernée est statistiquement inférieure à celle des élèves du Québec. La réussite moyenne des élèves du primaire de chacune des C.S. est inférieure ou statistiquement équivalente à celles des élèves du Québec. Les analyses corrélationnelles ne permettent pas d'associer significativement la proportion d'élèves en MC à la réussite scolaire ni la fréquentation d'une MC au redoublement scolaire bien que certains résultats approchent le seuil de signification. Ces derniers résultats corroborent les conclusions de recherches (Miller, 1991; Veenman, 1995). Des hypothèses sont avancées pour expliquer l'absence de relation significative.

Texte

On dénombre, dans les régions du Nord-Ouest (N.O.) québécois, un nombre élevé de petites écoles et de multiclasses (MC). Beaucoup d'enseignants du primaire appréhendent l'enseignement en MC. Ils perçoivent un alourdissement considérable de leur tâche, se sentent inadéquatement formés et insuffisamment expérimentés. Ils doutent que les MC fournissent des conditions d'apprentissage efficaces (FSE, 2003 ; Gayfer, 1991). En contrepartie, la littérature ne permet pas d'affirmer que les MC sont préjudiciables au développement et à la réussite scolaire des élèves. Cette communication a pour objet de brosser un portrait de la réussite scolaire d'élèves du primaire du N.O. entre 1994-1995 et 1998-1999, et d'examiner les relations entre la réussite scolaire et la fréquentation des MC entre 1994-1995 et 2000 et 2001. Les données ont été collectées à l'aide d'un questionnaire envoyé à six commissions scolaires (C.S.) de la région. Elles sont également été tirées d'une base de données sur la réussite scolaire (MEQ, 2001). Leur traitement consiste en des analyses de différences de proportions ainsi qu'en des analyses corrélationnelles (par rangs et dichotomiques). Le niveau de signification retenu est p = 0.05. Les résultats montrent que pour les années 1994-1995 à 1998-1999, la réussite scolaire moyenne des élèves du primaire de la région concernée est statistiquement inférieure à celle des élèves du Québec. La réussite moyenne des élèves du primaire de chacune des C.S. est inférieure ou statistiquement équivalente à celles des élèves du Québec. Les analyses corrélationnelles ne permettent pas d'associer significativement la proportion d'élèves en MC à la réussite scolaire ni la fréquentation d'une MC au redoublement scolaire bien que certains résultats approchent le seuil de signification. Ces derniers résultats corroborent les conclusions de recherches (Miller, 1991; Veenman, 1995). Des hypothèses sont avancées pour expliquer l'absence de relation significative.