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Atelier no 9 : Comment analyser et comprendre les situations didactiques ?

Titre	Variations de l'activité lectrice dans des débats interprétatifs au cycle3
Auteur(s)	CROCE-SPINELLI Hélène

Texte
Les débats interprétatifs préconisés par les programmes officiels de 2003 rompent en effet avec un enseignement traditionnel des textes littéraires à l'école. La reconnaissance de la possibilité d'interprétations plurielles du texte littéraire, la reconnaissance du sujet lecteur, nécessitent des maîtres un réel changement paradigmatique. Libérés de l'exigence de restitution du texte, les lecteurs développent de nouvelles postures. Autorisés à partager les émotions éprouvées, à partager leurs réactions subjectives premières, ils explorent l'épaisseur symbolique de leurs points de vue et osent le registre de critique littéraire. Lors du colloque de Montpellier 2003, (Jorro, A., Croce-Spinelli, H., 2003) nous nous étions intéressées aux gestes de l'enseignant qui favorisent la prise de parole et la construction du point de vue de l'élève nécessaires au développement du processus interprétatif. Le regard sur les lecteurs concernait alors, les postures développées par l'ensemble du groupe. Cette proposition de communication se centre sur le cheminement interprétatif singulier de chacun des lecteurs participant à cette co-construction de l'interprétation. Je resserrerai la focale sur trois enfants afin d'identifier et de comparer le mouvement de leurs postures respectives, tant dans les phases orales et écrites de la séance, avec le mouvement de l'interprétation construite collectivement. C'est à partir d'un enregistrement vidéo d'une séance de lecture interprétative conduite en cycle 3 avec douze élèves et de sa retranscription que je procèderai à une analyse qualitative du jeu postural de l'activité lectrice.

Texte

Les débats interprétatifs préconisés par les programmes officiels de 2003 rompent en effet avec un enseignement traditionnel des textes littéraires à l'école. La reconnaissance de la possibilité d'interprétations plurielles du texte littéraire, la reconnaissance du sujet lecteur, nécessitent des maîtres un réel changement paradigmatique. Libérés de l'exigence de restitution du texte, les lecteurs développent de nouvelles postures. Autorisés à partager les émotions éprouvées, à partager leurs réactions subjectives premières, ils explorent l'épaisseur symbolique de leurs points de vue et osent le registre de critique littéraire.
Lors du colloque de Montpellier 2003, (Jorro, A., Croce-Spinelli, H., 2003) nous nous étions intéressées aux gestes de l'enseignant qui favorisent la prise de parole et la construction du point de vue de l'élève nécessaires au développement du processus interprétatif. Le regard sur les lecteurs concernait alors, les postures développées par l'ensemble du groupe.
Cette proposition de communication se centre sur le cheminement interprétatif singulier de chacun des lecteurs participant à cette co-construction de l'interprétation. Je resserrerai la focale sur trois enfants afin d'identifier et de comparer le mouvement de leurs postures respectives, tant dans les phases orales et écrites de la séance, avec le mouvement de l'interprétation construite collectivement.
C'est à partir d'un enregistrement vidéo d'une séance de lecture interprétative conduite en cycle 3 avec douze élèves et de sa retranscription que je procèderai à une analyse qualitative du jeu postural de l'activité lectrice.