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Contribution recherchée

Atelier no 11 : Diversité culturelle, conflit des civilisations ou dialogue interculturel : quelles stratégies éducatives ?

Titre	Education Populaire et musique : ballades percutantes
Auteur(s)	VERCAMBRE François

Texte
Les percussions appartiennent à la culture d'origine de la majorité des jeunes des quartiers faisant l'objet d'un contrat de ville. Cependant, ceux-ci n'en ont, le plus souvent qu'une connaissance superficielle et sont tiraillés entre leur culture d'origine et la modernité. Ce projet vise en premier lieu à l'acculturation de ce public. L'initiation aux percussions ainsi que la pratique collective dans le côtoiement des deux sexes permettent de découvrir une façon positive de libérer ensemble ses tensions et de les canaliser pour les transformer en une production valorisante. L'entrée des jeunes sans projet dans le cycle de la pratique d'une activité régulière mais souple, est encouragée par l'idée d'une production de type spectacle/animation. Elle est également génératrice, chez les jeunes inactifs, en déshérence, d'un entraînement libre au quotidien, facteur d'évolution. La participation à des rencontres sportives et culturelles dans les différentes communes du département, autorisent ce public à se valoriser, renouvelant sa motivation à se perfectionner. Cette activité est un facteur de métissage culturel « blacks, blancs, beurs », contribuant à l'homogénéisation de populations aux racines diverses. L'abord de la musique réduit à sa dimension rythmique par l'utilisation d'instruments robustes et économiques joués collectivement, permet la mise en place rapide d'un répertoire commun présentable au public. « Banlieues percutantes » est née du constat que l'embauche et la formation d'intervenants spécialisés issus des quartiers permettraient de toucher plus particulièrement les adolescents, tout en pérennisant l'action sur l'année. Le point de départ du projet « Banlieues percutantes » a consisté à former 10 percussionnistes confirmés, issus des quartiers, ayant une expérience d'animation et préalablement sélectionnés par la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports. En participant à cette opération, les jeunes des quartiers en difficulté ont appris à : respecter des règles (comportement, horaires, soin du matériel), respecter les autres : adultes, mixité et métissage de l'activité, écouter, coopérer, développer la convivialité entre eux et autour d'eux, mémoriser et organiser leur pensée (apprentissage d'un nouveau langage et de nouveaux codes), canaliser leur attention, «s'autonomiser» sur le plan de la pratique d'une activité, d'une compétence psychomotrice, de la mobilité géographique... Ils se sont vu reconnaître le droit à s'exprimer artistiquement par la musique et le texte (rap), prenant ainsi le goût de pratiquer droits et devoirs.

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Les percussions appartiennent à la culture d'origine de la majorité des jeunes des quartiers faisant l'objet d'un contrat de ville. Cependant, ceux-ci n'en ont, le plus souvent qu'une connaissance superficielle et sont tiraillés entre leur culture d'origine et la modernité. Ce projet vise en premier lieu à l'acculturation de ce public.
L'initiation aux percussions ainsi que la pratique collective dans le côtoiement des deux sexes permettent de découvrir une façon positive de libérer ensemble ses tensions et de les canaliser pour les transformer en une production valorisante.
L'entrée des jeunes sans projet dans le cycle de la pratique d'une activité régulière mais souple, est encouragée par l'idée d'une production de type spectacle/animation. Elle est également génératrice, chez les jeunes inactifs, en déshérence, d'un entraînement libre au quotidien, facteur d'évolution.
La participation à des rencontres sportives et culturelles dans les différentes communes du département, autorisent ce public à se valoriser, renouvelant sa motivation à se perfectionner. Cette activité est un facteur de métissage culturel « blacks, blancs, beurs », contribuant à l'homogénéisation de populations aux racines diverses. L'abord de la musique réduit à sa dimension rythmique par l'utilisation d'instruments robustes et économiques joués collectivement, permet la mise en place rapide d'un répertoire commun présentable au public.
« Banlieues percutantes » est née du constat que l'embauche et la formation d'intervenants spécialisés issus des quartiers permettraient de toucher plus particulièrement les adolescents, tout en pérennisant l'action sur l'année.
Le point de départ du projet « Banlieues percutantes » a consisté à former 10 percussionnistes confirmés, issus des quartiers, ayant une expérience d'animation et préalablement sélectionnés par la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports. En participant à cette opération, les jeunes des quartiers en difficulté ont appris à : respecter des règles (comportement, horaires, soin du matériel), respecter les autres : adultes, mixité et métissage de l'activité, écouter, coopérer, développer la convivialité entre eux et autour d'eux, mémoriser et organiser leur pensée (apprentissage d'un nouveau langage et de nouveaux codes), canaliser leur attention, «s'autonomiser» sur le plan de la pratique d'une activité, d'une compétence psychomotrice, de la mobilité géographique...
Ils se sont vu reconnaître le droit à s'exprimer artistiquement par la musique et le texte (rap), prenant ainsi le goût de pratiquer droits et devoirs.