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Contribution recherchée

Atelier no 3 : Usages des dispositifs et des outils dans les apprentissages. Quels bénéfices ? Quelles limites ?

Titre	Actualisation de la formation des enseignants en sciences de la Terre : nouveaux outils , nouvelles approches
Auteur(s)	BARRERE Jacques / SALAMÉ Naoum / DUPUIS Monique / VIDAL Gérard

Texte
Les données scientifiques, issues le plus souvent des méthodes indirectes de mesure (observation de la Terre à partir des instruments embarqués, télédétection, sismologie, climatologie, océanographie, etc.), occupent une place importante en sciences de la Terre. Des logiciels de traitement et de représentation graphique sont associés à ces donnés. Les outils de modélisation et de simulation spécifiques sont indispensables pour faire progresser les connaissances dans ces domaines. Dans une première période les données étaient dispersées dans différentes bases spécialisées, bases de données, le plus souvent accessibles aux seuls chercheurs, avec une multitude d'outils de traitement ad hoc. On observe aujourd'hui une tendance à l'homogénéisation des formats et des modalités d'exploitation. Ce mouvement s'est traduit d'abord par le portage du contenu de ces banques sur des serveurs connectés à l'internet, ce qui les a mises à la disposition des communautés scientifiques et pédagogiques ainsi que du grand public. Récemment, se sont mis en place des projets connectant ces banques entre elles, et surtout standardisant les interfaces d'interrogation et de visualisation graphique des résultats. Une évolution aussi importante est également observable en ce qui concerne les logiciels de traitement, de modélisation, de prévision, à partir de ces données. Cette évolution qui rend accessibles les sources d'information les plus récentes, régulièrement mises à jour, a des retombées sur l'activité scientifique et sur l'enseignement. Dans quelle mesure est-elle susceptible de servir de levier pour une actualisation des connaissances des enseignants en sciences de la Terre tant en termes de contenus que de méthodes d'approche? Quels projets éducatifs significatifs sont en cours dans le monde autour de ces ressources, avec quels objectifs et avec quelles technologies? Quelles peuvent être les grandes lignes de projets de cette nature tenant compte des spécificités de l'enseignement des sciences de la Terre en France? Quelle place accorder à la modélisation dynamique, aux systèmes d'information géologique (et géographique) dans un tel projet? Pour tenter d'illustrer les enjeux et de répondre à ces questionnements, on s'appuiera sur des applications concrètes en cours de réalisation ou en projet dans les domaines de la géophysique, de la climatologie, de l'environnement.

Texte

Les données scientifiques, issues le plus souvent des méthodes indirectes de mesure (observation de la Terre à partir des instruments embarqués, télédétection, sismologie, climatologie, océanographie, etc.), occupent une place importante en sciences de la Terre. Des logiciels de traitement et de représentation graphique sont associés à ces donnés. Les outils de modélisation et de simulation spécifiques sont indispensables pour faire progresser les connaissances dans ces domaines.
Dans une première période les données étaient dispersées dans différentes bases spécialisées, bases de données, le plus souvent accessibles aux seuls chercheurs, avec une multitude d'outils de traitement ad hoc. On observe aujourd'hui une tendance à l'homogénéisation des formats et des modalités d'exploitation. Ce mouvement s'est traduit d'abord par le portage du contenu de ces banques sur des serveurs connectés à l'internet, ce qui les a mises à la disposition des communautés scientifiques et pédagogiques ainsi que du grand public. Récemment, se sont mis en place des projets connectant ces banques entre elles, et surtout standardisant les interfaces d'interrogation et de visualisation graphique des résultats. Une évolution aussi importante est également observable en ce qui concerne les logiciels de traitement, de modélisation, de prévision, à partir de ces données.
Cette évolution qui rend accessibles les sources d'information les plus récentes, régulièrement mises à jour, a des retombées sur l'activité scientifique et sur l'enseignement.
Dans quelle mesure est-elle susceptible de servir de levier pour une actualisation des connaissances des enseignants en sciences de la Terre tant en termes de contenus que de méthodes d'approche?
Quels projets éducatifs significatifs sont en cours dans le monde autour de ces ressources, avec quels objectifs et avec quelles technologies?
Quelles peuvent être les grandes lignes de projets de cette nature tenant compte des spécificités de l'enseignement des sciences de la Terre en France?
Quelle place accorder à la modélisation dynamique, aux systèmes d'information géologique (et géographique) dans un tel projet?
Pour tenter d'illustrer les enjeux et de répondre à ces questionnements, on s'appuiera sur des applications concrètes en cours de réalisation ou en projet dans les domaines de la géophysique, de la climatologie, de l'environnement.