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Contribution recherchée

Atelier no 12 : Quelles approches pour faciliter le développement des personnes dans les organisations d'éducation et de formation ?

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Titre	Techniques de l'enseignant dans les apprentissages moteurs par observation
Auteur(s)	KOHLER Marlène / STUCCHI Natale

Texte
Il est aujourd'hui admis que nous pouvons apprendre des habiletés motrices par observation (Caroll et Bandura 1990). Notre intérêt s'est porté sur la nature et les caractéristiques des démonstrations (technique d'intervention des enseignants) afin de mieux comprendre la perception des apprenants. Des démonstrations partielles de mouvement sont-elles efficaces ? Les informations statiques par rapport aux informations dynamiques sont-elles comprises différemment ? Nous avons réalisé une expérimentation sur l'enseignement d'un geste acrobatique à partir d'informations visuelles différentes. Démonstrations partielles, statiques et dynamiques ont été les variables de cette étude. Les démonstrations partielles seules sont suffisantes pour déclencher la réalisation du mouvement en première phase d'apprentissage. Les études en imagerie fonctionnelle (Decety 2001) ont montré qu'observer et réaliser activent des structures nerveuses communes pour des gestes déjà appris, il semble que cela puisse aider les observateurs pour des gestes non appris si le sens ne s'éloigne pas des connaissances de l'apprenant (Prinz 2002). La visualisation du mouvement en statique ou en dynamique améliore la performance motrice et produit globalement le même effet sur l'acquisition du geste. Le traitement de l'information visuelle est constitué de deux grandes voies. La première (voie dorsale) traite les informations dynamiques liées au mouvement. Les informations de forme et détail le sont par la seconde (voie ventrale). Il n'existe aucune prédominance d'une voie par rapport à l'autre à cette étape de l'apprentissage moteur. Ces connaissances pour l'enseignant s'occupant des apprentissages moteurs peuvent l'aider dans la mise en place d'une technologie d'intervention ( Bouthier 1992).

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Il est aujourd'hui admis que nous pouvons apprendre des habiletés motrices par observation (Caroll et Bandura 1990). Notre intérêt s'est porté sur la nature et les caractéristiques des démonstrations (technique d'intervention des enseignants) afin de mieux comprendre la perception des apprenants. Des démonstrations partielles de mouvement sont-elles efficaces ? Les informations statiques par rapport aux informations dynamiques sont-elles comprises différemment ?
Nous avons réalisé une expérimentation sur l'enseignement d'un geste acrobatique à partir d'informations visuelles différentes. Démonstrations partielles, statiques et dynamiques ont été les variables de cette étude. Les démonstrations partielles seules sont suffisantes pour déclencher la réalisation du mouvement en première phase d'apprentissage. Les études en imagerie fonctionnelle (Decety 2001) ont montré qu'observer et réaliser activent des structures nerveuses communes pour des gestes déjà appris, il semble que cela puisse aider les observateurs pour des gestes non appris si le sens ne s'éloigne pas des connaissances de l'apprenant (Prinz 2002).
La visualisation du mouvement en statique ou en dynamique améliore la performance motrice et produit globalement le même effet sur l'acquisition du geste.
Le traitement de l'information visuelle est constitué de deux grandes voies. La première (voie dorsale) traite les informations dynamiques liées au mouvement. Les informations de forme et détail le sont par la seconde (voie ventrale). Il n'existe aucune prédominance d'une voie par rapport à l'autre à cette étape de l'apprentissage moteur.
Ces connaissances pour l'enseignant s'occupant des apprentissages moteurs peuvent l'aider dans la mise en place d'une technologie d'intervention ( Bouthier 1992).