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Contribution recherchée

Atelier no 6 : Quelles formations pour des adultes qui auront à éduquer demain ?

Titre	Analyse de l'activité enseignante des professeurs d'arts plastiques au collège
Auteur(s)	ESPINASSY Laurence

Texte
Notre champ théorique est celui de l'analyse du travail et de l'ergonomie, selon lequel nous interrogeons la pratique enseignante en arts plastiques. La méthodologie des " autoconfrontations " (cf. : Clot et Faïta) nous a permis d'étudier le dialogue d'enseignants concernant leur activité de travail. L'analyse des mouvements dialogiques (cf. : François) facilite la compréhension des ressorts de l'action et des ancrages de l'expérience professionnelle des protagonistes. Il nous importe de repérer l'origine de certaines compétences professionnelles actuelles de ces deux enseignants, afin d'avoir accès à une part cachée du métier concernant, par exemple, la mise en oeuvre des prescriptions particulièrement floues en arts plastiques. Nous cherchons à terme à confronter deux entrées théoriques, ergonomique et didactique, en étudiant les situations d'interaction inhérentes au travail du professeur, dont la tâche essentielle est l'organisation de celui des élèves et du milieu nécessaire à l'avancée des savoirs. Contrairement à un discours communément admis dans le milieu enseignant laissant entendre qu'avant de pouvoir " faire " la classe, il faut d'abord la " tenir ", nous formulons d'autres hypothèses : nous observons que bien souvent, en raison des fortes contraintes de temps et d'organisation matérielle qui pèsent sur leur travail, les professeurs d'arts plastiques (notamment en ZEP), trouvent des solutions pour mener les deux logiques de front. Les préoccupations et gestes professionnels émergeant de cette étude et des résultats de l'équipe de recherche Ergape, dans laquelle je m'inscris, ouvrent de sérieuses perspectives de formation concernant particulièrement les " Analyses de Pratiques Professionnelles ".

Texte

Notre champ théorique est celui de l'analyse du travail et de l'ergonomie, selon lequel nous interrogeons la pratique enseignante en arts plastiques. La méthodologie des " autoconfrontations " (cf. : Clot et Faïta) nous a permis d'étudier le dialogue d'enseignants concernant leur activité de travail. L'analyse des mouvements dialogiques (cf. : François) facilite la compréhension des ressorts de l'action et des ancrages de l'expérience professionnelle des protagonistes. Il nous importe de repérer l'origine de certaines compétences professionnelles actuelles de ces deux enseignants, afin d'avoir accès à une part cachée du métier concernant, par exemple, la mise en oeuvre des prescriptions particulièrement floues en arts plastiques.
Nous cherchons à terme à confronter deux entrées théoriques, ergonomique et didactique, en étudiant les situations d'interaction inhérentes au travail du professeur, dont la tâche essentielle est l'organisation de celui des élèves et du milieu nécessaire à l'avancée des savoirs.
Contrairement à un discours communément admis dans le milieu enseignant laissant entendre qu'avant de pouvoir " faire " la classe, il faut d'abord la " tenir ", nous formulons d'autres hypothèses : nous observons que bien souvent, en raison des fortes contraintes de temps et d'organisation matérielle qui pèsent sur leur travail, les professeurs d'arts plastiques (notamment en ZEP), trouvent des solutions pour mener les deux logiques de front.
Les préoccupations et gestes professionnels émergeant de cette étude et des résultats de l'équipe de recherche Ergape, dans laquelle je m'inscris, ouvrent de sérieuses perspectives de formation concernant particulièrement les " Analyses de Pratiques Professionnelles ".