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Contribution recherchée

Atelier no 1 : Quelle formation d'adultes pour réaliser "l'éducation tout au long de la vie" ?

Titre	Les conseillers en orientation et la reconnaissance des acquis
Auteur(s)	BRUNEL Marie-Lise

Texte
Le troisième thème proposé par la Biennale «Éducation formelle, éducation informelle» interpelle particulièrement les spécialistes en insertion socioprofessionnelle que sont les conseillers en orientation. En effet, face à un marché du travail de plus en plus complexe, comment les conseillers en orientation, qui sont souvent ceux qu'on place sur la ligne de front à l'arrivée des migrants au Québec, peuvent-ils évaluer à leur juste valeur les acquis de membres de groupes ethnoculturels arrivant avec des expériences scolaires formelles et informelles fort diversifiées? Comment à l'école (ou en formation des adultes aux divers ordres d'enseignement), mesurer le niveau académique de personnes ayant grandi dans des camps de réfugiés? Comment comptabiliser les connaissances et les expériences acquises dans un contexte qui n'a rien à voir avec les us et coutumes de la société d'accueil. Cette seule tâche d'évaluation des acquis pose de réels défis à la profession. La formation offerte en reconnaissances des acquis au Québec aux conseillers d'orientation tente de jumeler les préoccupation du système scolaire qui s'intéresse surtout à la validation des acquis avec celles du système productif qui se préoccupe surtout de validation des compétences. La présentation tentera de porter un regard critique sur les méthodes employées au Québec pour évaluer l'éducation informelle ainsi que les programmes de formation offerts aux migrants pour faciliter leur insertion socioprofessionnelle.

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Le troisième thème proposé par la Biennale «Éducation formelle, éducation informelle» interpelle particulièrement les spécialistes en insertion socioprofessionnelle que sont les conseillers en orientation. En effet, face à un marché du travail de plus en plus complexe, comment les conseillers en orientation, qui sont souvent ceux qu'on place sur la ligne de front à l'arrivée des migrants au Québec, peuvent-ils évaluer à leur juste valeur les acquis de membres de groupes ethnoculturels arrivant avec des expériences scolaires formelles et informelles fort diversifiées? Comment à l'école (ou en formation des adultes aux divers ordres d'enseignement), mesurer le niveau académique de personnes ayant grandi dans des camps de réfugiés? Comment comptabiliser les connaissances et les expériences acquises dans un contexte qui n'a rien à voir avec les us et coutumes de la société d'accueil. Cette seule tâche d'évaluation des acquis pose de réels défis à la profession. La formation offerte en reconnaissances des acquis au Québec aux conseillers d'orientation tente de jumeler les préoccupation du système scolaire qui s'intéresse surtout à la validation des acquis avec celles du système productif qui se préoccupe surtout de validation des compétences. La présentation tentera de porter un regard critique sur les méthodes employées au Québec pour évaluer l'éducation informelle ainsi que les programmes de formation offerts aux migrants pour faciliter leur insertion socioprofessionnelle.