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Contribution recherchée

Atelier no 12 : Quelles approches pour faciliter le développement des personnes dans les organisations d'éducation et de formation ?

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Titre	"In"discipline scolaire. Finalement, de quoi s'agit-il? Analyse des conceptions des professeurs à la lumière de la psychanalyse.
Auteur(s)	MEDEIROS Cynthia

Texte
Les "problèmes" d'(in)discipline scolaire sont vus par les enseignants comme l'une des plus graves contraintes du processus d'apprentissage des enfants. L'énorme variété de ce que les professeurs appellent "problème" contribue à réifier cette question comme s'il existait une "chose"nommée (in)discipline scolaire. Nous avons choisi comme objet d'analyse les conceptions d'(in)discipline scolaire telles qu'elles se dessinent à travers les plaintes formulées par les professeurs, dans des contextes effectifs où celle-ci s'exprime comme un problème. Développée auprès d'un groupe de dix enseignantes de l'ONG "Fundação Fé e Alegria de Natal", ce travail a eu pour objectif d'identifier ce que les professeurs appellent "problème" d'(in)discipline scolaire, les réponses qu'ils donnent à la question, leurs attentes à propos de la question disciplinaire et encore les modalités de leur implication face à "l'(in)discipline". Prenant, comme référence théorique la psychanalyse, la recherche a analysé les rencontres pendant lesquelles les enseignantes ont été invitées à parler librement de ce qu'elles considèrent comme "problème"d'(in)discipline scolaire. Leurs discours montrent que ces"problèmes"présentent un éventail aussi grand que varié de plaintes par rapport à ce qui les angoisse ou entraîne chez eux un malaise. Ces plaintes-là vont des difficultés de relation avec les enfants - apathie, agressivité, etc. - jusqu'à des difficultés plutôt liées aux vicissitudes de l'exercice de la tâche éducative , et concernent la définition des limites du travail et du quotidien. Toutes ces plaintes sont directement liées à une perception de la non reconnaissance de leur travail de la part de la familles des élèves, et placent ainsi au centre de la discussion la relation famille-école. A aucun moment le discours porte sur eux-mêmes, leur relation au travail et sur leur implication par rapport aux plaintes formulées. Nous évaluons l'importance d'une continuité de ce discours afin de pouvoir produire des débats et un nouveau positionnement face aux dits "problèmes".

Texte

Les "problèmes" d'(in)discipline scolaire sont vus par les enseignants comme l'une des plus graves contraintes du processus d'apprentissage des enfants. L'énorme variété de ce que les professeurs appellent "problème" contribue à réifier cette question comme s'il existait une "chose"nommée (in)discipline scolaire. Nous avons choisi comme objet d'analyse les conceptions d'(in)discipline scolaire telles qu'elles se dessinent à travers les plaintes formulées par les professeurs, dans des contextes effectifs où celle-ci s'exprime comme un problème. Développée auprès d'un groupe de dix enseignantes de l'ONG "Fundação Fé e Alegria de Natal", ce travail a eu pour objectif d'identifier ce que les professeurs appellent "problème" d'(in)discipline scolaire, les réponses qu'ils donnent à la question, leurs attentes à propos de la question disciplinaire et encore les modalités de leur implication face à "l'(in)discipline". Prenant, comme référence théorique la psychanalyse, la recherche a analysé les rencontres pendant lesquelles les enseignantes ont été invitées à parler librement de ce qu'elles considèrent comme "problème"d'(in)discipline scolaire. Leurs discours montrent que ces"problèmes"présentent un éventail aussi grand que varié de plaintes par rapport à ce qui les angoisse ou entraîne chez eux un malaise. Ces plaintes-là vont des difficultés de relation avec les enfants - apathie, agressivité, etc. - jusqu'à des difficultés plutôt liées aux vicissitudes de l'exercice de la tâche éducative , et concernent la définition des limites du travail et du quotidien. Toutes ces plaintes sont directement liées à une perception de la non reconnaissance de leur travail de la part de la familles des élèves, et placent ainsi au centre de la discussion la relation famille-école. A aucun moment le discours porte sur eux-mêmes, leur relation au travail et sur leur implication par rapport aux plaintes formulées. Nous évaluons l'importance d'une continuité de ce discours afin de pouvoir produire des débats et un nouveau positionnement face aux dits "problèmes".