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Contribution recherchée

Atelier no 15 : Apprentissages...échecs et réussites.

Titre	Désir et écriture : à l'insu du sujet
Auteur(s)	CHATELLIER Marc

Texte
L'écriture (tant pour l'enfant-élève que pour l'adulte) est trop souvent un processus analysé soit à priori de sa production (règles syntaxiques, stylistiques grammaticales et orthographiques) soit à posteriori de la lecture que l'on en refait sous l'analyse d'une construction singulière d'expérience symbolique, associant subjectivité et objectivité. Il s'agira ici d'essayer de modéliser les relations complexes qu'entretiennent désir et écriture, au moment où se déploient les compétences cognitives qui sont censées la mesurer. Prolongeant les perspectives empruntées au paradigme systémique, qui dans notre mémoire de thèse nous permettait de modéliser (à travers une approche clinique et exploratoire) les articulations enchevêtrées qu'entretiennent processus affectifs et processus cognitifs dans l'apprentissage de la lecture, nous nous proposons ici d'explorer la boucle étrange et spiralaire qu'entretiennent désir, lecture et écriture, a travers leur déploiement et manifestation autonomes chez tout sujet-apprenant. Nous entendons sous le vocable de modélisation, la représentation plausible, intelligible et réfutable de processus mentaux que les champs disciplinaires de la psychologie ( cognitive, neuro-cognitive, analytique), considèrent sous des aspects séparés et disjoints. De ce point de vue, seul le paradigme de la complexité - associant la conjonction (en opposition à la disjonction cartésienne) et la causalité circulaire (en opposition à la causalité linéaire) peut permettre d'envisager (comme y aspire E. Morin) le pari transdiciplinaire d'une connaissance «où l'empirique détruit les constructions rationnelles qui se reconstituent à partir des nouvelles découvertes empiriques».

Texte

L'écriture (tant pour l'enfant-élève que pour l'adulte) est trop souvent un processus analysé soit à priori de sa production (règles syntaxiques, stylistiques grammaticales et orthographiques) soit à posteriori de la lecture que l'on en refait sous l'analyse d'une construction singulière d'expérience symbolique, associant subjectivité et objectivité. Il s'agira ici d'essayer de modéliser les relations complexes qu'entretiennent désir et écriture, au moment où se déploient les compétences cognitives qui sont censées la mesurer.
Prolongeant les perspectives empruntées au paradigme systémique, qui dans notre mémoire de thèse nous permettait de modéliser (à travers une approche clinique et exploratoire) les articulations enchevêtrées qu'entretiennent processus affectifs et processus cognitifs dans l'apprentissage de la lecture, nous nous proposons ici d'explorer la boucle étrange et spiralaire qu'entretiennent désir, lecture et écriture, a travers leur déploiement et manifestation autonomes chez tout sujet-apprenant. Nous entendons sous le vocable de modélisation, la représentation plausible, intelligible et réfutable de processus mentaux que les champs disciplinaires de la psychologie ( cognitive, neuro-cognitive, analytique), considèrent sous des aspects séparés et disjoints. De ce point de vue, seul le paradigme de la complexité - associant la conjonction (en opposition à la disjonction cartésienne) et la causalité circulaire (en opposition à la causalité linéaire) peut permettre d'envisager (comme y aspire E. Morin) le pari transdiciplinaire d'une connaissance «où l'empirique détruit les constructions rationnelles qui se reconstituent à partir des nouvelles découvertes empiriques».