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La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : En quoi la 'maîtrise' de l'information est-elle au service de la connaissance ?

Titre :	Résistance et évolution d'étudiants inscrits à un programme court de formation à l'enseignement supérieur
Auteurs :	BRUNEAU Monik / LANGEVIN Louise

Texte :
Le but de cette présentation est de décrire le processus d'implantation d'un programme de formation à l'enseignement supérieur, par la prise en compte des questions que se posent nos étudiants et la nature de leurs résistances. Il s'agit d'un programme court de deuxième cycle en pédagogie de l'enseignement supérieur, créé il y a quatre ans pour répondre aux nouveaux enjeux d'apprentissage et d'enseignement provoqués par l'élaboration des programmes par compétences et ce, à tous les niveaux d'enseignement. Les quatre cours et le stage d'enseignement du programme sont articulés autour de quatre thèmes généraux : les stratégies d'enseignement ; l'apprentissage et les étudiants ; la communication dans la classe ; les TICS dans l'enseignement supérieur. Alors que la première cohorte comptait 18 étudiants, 130 étudiants constituent la cohorte pour l'année 2001-2002 : ce programme répond donc à un réel besoin. S'y retrouvent des étudiants de deuxième et troisième cycles, issus de toutes les disciplines et qui n'ont, pour la plupart, aucune expérience d'enseignement. Ils viennent chercher une formation à titre "gratuit" puisque, pour le secteur de l'enseignement supérieur au Québec, aucune qualification pédagogique n'est exigée. Comme nous étions préoccupées par l'intégration et le transfert des connaissances, un premier bilan s'imposait. Ce qui nous intéressait particulièrement était de savoir si les conceptions des étudiants sur l'enseignement et l'apprentissage avaient évolué. Au moyen de différentes pratiques réflexives (micro-enseignement, conversation réflexive, jeux de rôles, récit), nous avons retracé les questions que se posent les étudiants au fil du trimestre et d'une année à l'autre. Cette démarche a permis de saisir les acquis et d'isoler les noyaux de résistance. Notre expérience a le mérite d'apporter des exemples concrets à un parcours de formateurs préoccupés par l'intégration et le transfert des apprentissages, dans le domaine peu exploré de la formation à l'enseignement supérieur.

Texte :

Le but de cette présentation est de décrire le processus d'implantation d'un programme de formation à l'enseignement supérieur, par la prise en compte des questions que se posent nos étudiants et la nature de leurs résistances. Il s'agit d'un programme court de deuxième cycle en pédagogie de l'enseignement supérieur, créé il y a quatre ans pour répondre aux nouveaux enjeux d'apprentissage et d'enseignement provoqués par l'élaboration des programmes par compétences et ce, à tous les niveaux d'enseignement. Les quatre cours et le stage d'enseignement du programme sont articulés autour de quatre thèmes généraux : les stratégies d'enseignement ; l'apprentissage et les étudiants ; la communication dans la classe ; les TICS dans l'enseignement supérieur. Alors que la première cohorte comptait 18 étudiants, 130 étudiants constituent la cohorte pour l'année 2001-2002 : ce programme répond donc à un réel besoin. S'y retrouvent des étudiants de deuxième et troisième cycles, issus de toutes les disciplines et qui n'ont, pour la plupart, aucune expérience d'enseignement. Ils viennent chercher une formation à titre "gratuit" puisque, pour le secteur de l'enseignement supérieur au Québec, aucune qualification pédagogique n'est exigée. Comme nous étions préoccupées par l'intégration et le transfert des connaissances, un premier bilan s'imposait. Ce qui nous intéressait particulièrement était de savoir si les conceptions des étudiants sur l'enseignement et l'apprentissage avaient évolué. Au moyen de différentes pratiques réflexives (micro-enseignement, conversation réflexive, jeux de rôles, récit), nous avons retracé les questions que se posent les étudiants au fil du trimestre et d'une année à l'autre. Cette démarche a permis de saisir les acquis et d'isoler les noyaux de résistance. Notre expérience a le mérite d'apporter des exemples concrets à un parcours de formateurs préoccupés par l'intégration et le transfert des apprentissages, dans le domaine peu exploré de la formation à l'enseignement supérieur.