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La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Savoir de la pratique et distanciation : conditions pour une action nouvelle ?

Titre :	La connaissance éclaire l'action : apports de la recherche en Sciences de l'Éducation à la formation d'ingénieur
Auteurs :	BARY Raphaël / TANI Martine

Texte :
Peut-on former à l'innovation sans innover sur les contenus et les modalités de formation ? Et, si oui, quelles formes choisir, quels fonds ? Comment valider ces choix ? Ces questions se sont posées à l'Ecole Nationale Supérieure en Génie des Systèmes Industriels puisqu'elle prépare des ingénieurs à l'impulsion et au pilotage de processus innovants. Formation qui, en plus de l'acquisition de savoirs scientifiques et techniques, accorde une place privilégiée au développement personnel, à la construction de son autonomie par l'étudiant au travers des projets qu'il mène et, plus largement, de l'ensemble de son vécu au sein de l'Ecole. Ces questions se posent toujours car l'acte de former, tout comme l'acte d'innover, est une pratique dont les résultats sont toujours incertains et, donc, qui requiert une analyse permanente de ses actions pour les ajuster aux objectifs visés. C'est dans ce cadre qu'a été réalisée une thèse en Sciences de l'Éducation étudiant, à partir d'entretiens semi-directifs utilisant les techniques de l'explicitation, les pratiques mises en oeuvre par les innovateurs pour générer l'idée innovante, la tester et la transformer en projet d'action. L'objectif étant de repérer les compétences qu'ils mobilisent et de proposer des dispositifs et/ou outils permettant leur acquisition par les formés. Dans cette communication, nous nous attacherons tout d'abord à décrire les principes structurant la pédagogie à l'ENSGSI, et à montrer en quoi les problèmes qu'ils posent ont conduit à s'ouvrir aux Sciences de l'Éducation. Ensuite, nous présenterons le cadre théorique et méthodologique de la recherche ainsi que ses principaux résultats, en particulier l'importance des processus réflexifs (auto-réflexivité, métacognition et pratique réflexive) dans la concrétisation progressive de l'idée par confrontation à l'environnement physique et social. Enfin, nous verrons que les préconisations que nous pouvons en tirer nous orientent vers le développement de dispositifs d'apprentissages autonomes ; dispositifs qui posent deux types de problèmes : l'évolution/adaptation des pratiques d'enseignement à ces nouvelles modalités, et l'articulation entre l'auto évaluation formative indispensable à ces démarches et les contraintes d'une évaluation académique.

Texte :

Peut-on former à l'innovation sans innover sur les contenus et les modalités de formation ? Et, si oui, quelles formes choisir, quels fonds ? Comment valider ces choix ?
Ces questions se sont posées à l'Ecole Nationale Supérieure en Génie des Systèmes Industriels puisqu'elle prépare des ingénieurs à l'impulsion et au pilotage de processus innovants. Formation qui, en plus de l'acquisition de savoirs scientifiques et techniques, accorde une place privilégiée au développement personnel, à la construction de son autonomie par l'étudiant au travers des projets qu'il mène et, plus largement, de l'ensemble de son vécu au sein de l'Ecole. Ces questions se posent toujours car l'acte de former, tout comme l'acte d'innover, est une pratique dont les résultats sont toujours incertains et, donc, qui requiert une analyse permanente de ses actions pour les ajuster aux objectifs visés.
C'est dans ce cadre qu'a été réalisée une thèse en Sciences de l'Éducation étudiant, à partir d'entretiens semi-directifs utilisant les techniques de l'explicitation, les pratiques mises en oeuvre par les innovateurs pour générer l'idée innovante, la tester et la transformer en projet d'action. L'objectif étant de repérer les compétences qu'ils mobilisent et de proposer des dispositifs et/ou outils permettant leur acquisition par les formés.
Dans cette communication, nous nous attacherons tout d'abord à décrire les principes structurant la pédagogie à l'ENSGSI, et à montrer en quoi les problèmes qu'ils posent ont conduit à s'ouvrir aux Sciences de l'Éducation. Ensuite, nous présenterons le cadre théorique et méthodologique de la recherche ainsi que ses principaux résultats, en particulier l'importance des processus réflexifs (auto-réflexivité, métacognition et pratique réflexive) dans la concrétisation progressive de l'idée par confrontation à l'environnement physique et social. Enfin, nous verrons que les préconisations que nous pouvons en tirer nous orientent vers le développement de dispositifs d'apprentissages autonomes ; dispositifs qui posent deux types de problèmes : l'évolution/adaptation des pratiques d'enseignement à ces nouvelles modalités, et l'articulation entre l'auto évaluation formative indispensable à ces démarches et les contraintes d'une évaluation académique.